Académie Kitai
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Académie Kitai

Une académie à l'apparence classique est fréquentée par de jeunes élèves aux pouvoirs spéciaux.. Et de sombres heures viennent en plus la perturber! Sauront ils y faire face?
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

 

 Arrivée de Kimi Elias.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Arrivée de Kimi Elias. Empty
MessageSujet: Arrivée de Kimi Elias.   Arrivée de Kimi Elias. EmptyJeu 11 Sep - 13:59

    19h30. Il devait être a peut près cette heure ci quand je suis partie de chez moi pour venir m’installer dans se pensionnat ou j’avais enfin trouvé une belle place de professeur d’Histoire, de Géographie & d’Education civique. Enfin, enfin ! L’aventure allait commencer, et ma vie allait recommencer, quel joie ça pouvait me procurer, rien que d’y penser j’émettais quelques rictus, et parfois un petit rire discret. J’allais laisser ma maison en plan, seule ma « gouvernante » allait pouvoir continuer d’en profiter. Quel gâchis alors ! Enfin, ce n’est pas très grave, j’espérais pouvoir m’amuser un peu, et surtout pouvoir leur instaurer quelques chose dans le crane. C’est vrai, ils négligent trop les cours !

    J’avais préparé mes affaires la veille, je n’avais qu’une petite valise marron à ma disposition. Le reste de mes affaires arriveraient certainement dans la semaine, quand je serais correctement installée dans mon appartement, ou dans ma chambre, enfin ce que je trouverais pour me loger là bas. Il faisait une chaleur d’enfer, comme rarement et heureusement car je détestais cela. Le soleil commençait déjà à se coucher, l’on apercevait au loin une légère lueur rose orangée que dégageait les rayons du soleil au couché, allais-je assister à un de ses magnifiques coucher de soleil que j’aime tant ? Sur la plage, cela aurait put être magnifique ! Malheureusement, je n’avais pas le temps pour des futilités pareil, j’étais déjà en retard. Qu’allaient penser le proviseur, le ou les CPE et les professeurs de mon retard ? S’ils m’attendaient déjà ? Moi qui déteste que les gens soient en retard, je me fais honte à moi-même de l’être.

    Je passais à côté d’un petit parc ou je m’arrêtais souvent pour lire ou me rafraichir le soir. Une petite fontaine était au centre, je dirigeais mes pats vers celle-ci pour me remettre les idées en place. Voila que je trempais mes mains dans cette eau froide, si froide qu’elle me glaçait le sang, mais quel agréable sensation était-ce ! Je passais mes mains sur mon visage, mes mains encore humides, ce qui me rafraichissait les idées. Me voila prête pour le grand voyage ! Enfin, si l’on peut appeler cela comme ça. Le vent me balayait les cheveux, et frôlait mon visage, ce qui me donnait une étrange impression de geler sur place, j’adorais cela !

    Je reprenais ma valise en main d’un geste vif et net puis me retournais pour enfin partir d’ici. Mes derniers instants dans cette ville, dans ce quartier étaient vraiment très agréables, je ne regrettais rien. Je marchais en direction de la gare. Ma maison n’étant pas loin de celle-ci, je n’avais nullement besoin de prendre le bus ou le taxi, à part si je voulais dépenser de l’argent inutilement. Enfin, j’arrivais devant se grand bâtiment grisâtre qui se dressait juste devant moi. Une sensation de mal être m’envahissait. C’était le stress ? Ou cette atmosphère lugubre qui se dégageait au tour de moi ? Je n’en savais trop rien, et peut importait, du moment que je quittais au plus vite cet endroit. J’entrais, en me méfiant de tout, j’épiais chaque personne, chaque centimètre de ce lieu étrange. Ce n’est pas comme si je n’avais jamais pris le train, mais je ne me sentais étrangement pas bien actuellement. J’ouvris mon sac et y sortit un billet que j’avais précieusement gardé dans une pochette avec tout mes livres et cahiers pour ne pas risquer de l’abimer. Je pointais du bout des doigts, et passais la barrière de sécurité avec rapidité, trainant ma valise comme un sac à patates, presque comme si c’était un calvaire pour moi.

    J’arrivais devant le train, chouette il était déjà là ! J’entrais vite dans mon wagon en prenant soin de trouver une bonne place ou personne ne pourrait m’embêter. J’optais pour une petite place au fond, avec une petite table ou je pourrais commencer à travailler en espérant n’être dérangée par personne. Oui, ça m’agaçait fortement les gens qui venaient me parler, me déranger pour des choses futiles quand je travaillais ! Surtout que maintenant, c’était du sérieux, j’étais professeur et il ne fallait pas que je flanche dans mon boulot. Je m’assis et attendit que le train démarre. Plusieurs personnes arrivèrent par la suite, mais aucune ne vint s’asseoir à côté de moi. Tant mieux ! Je pourrais travailler tranquillement & correctement. J’avais déjà acheté précieusement les livres que l’on m’avait recommandés, pour chaque classe, de la plus petite à la plus grande. Je dus piocher un peu dans mes économies, mais je m’en fichais, du moment que c’était pour le bonheur du travail de mes élèves, ça m’allait, je prenais tout cela très au sérieux !

    Sa y est, le train démarrait enfin. Je pus sentir une petite secousse qui me fit faire une petite rature sur mon cahier de notes, ce qui me fit râler un bon coup intérieurement. Le temps passait, lentement mais surement, je me dirigeais, je me rapprochais chaque minutes, chaque secondes de se pensionnat. J’étais toute excité, dans un état second, une sensation que je n’avais pas ressentit souvent. Dans le silence le plus total, je me concentrais. J’avais demandé à recevoir chez moi une copie du trombinoscope des élèves pour déjà savoir à quoi ils ressemblaient. J’observais attentivement chaque photo, chaque nom, essayant de les imprégner dans mon cerveau comme quand je faisais pour apprendre mes cours. Connaître ses élèves est vraiment primordial et très important, ne serais-ce que leur nom & leur visage. Vraiment j’étais toute excité à l’idée de travailler, plus le temps passait plus c’était une pression énorme sur moi !

    Dehors, les arbres défilaient sous mes yeux à une vitesse incroyable. Ce n’était pas le TGV, mais c’était vraiment rapide tout de même ! Je m’endormis bien une bonne heure avant que le train arrive. Il s’arrêta, et ce qui me réveilla c’était le grincement horrible des roues sur les rails. Je rangeais mes affaires avec rapidité et prit mon sac & ma valise en main. Dehors, il faisait presque nuit, seule une petite lumière, l’on voyait quelques derniers rayons de soleil à l’horizon et les lumières de la ville étaient déjà toutes allumés. Je dus bien marcher 10 minutes, toujours à pied avant d’arriver devant se pensionnat. Un grand portail s’offrait à moi, je le franchis et regardait d’un air intrigué ce gigantesque bâtiment. J’avançais, et sentait la petite brise qui faisait bouger mes longs cheveux, quand la nuit tomba, je me précipitais d’entrer dans le bâtiment. Quelques élèves, par ci par là, chahutaient. Je voulais leur remettre les idées en place, malheureusement je n’étais connue de personne ici et j’avais « peur » de subir les moqueries des élèves. Faire mauvaise impression dès mon arrivé, je trouvais cela vraiment honteux.

    Je regardais l’heure sur ma montre qui était du côté droit, et ouvrit de grands yeux, impressionnée ? Non, juste surprise de mon énorme retard. Il était 22h36 exactement, je me mis à courir en cherchant la sale des professeurs. Je dus montrer plusieurs étages pour enfin arriver devant cette sale. Je touchais la poignet et resta comme cela quelques secondes. L’on pouvait apercevoir de la lumière qui sortait du dessous de la porte, ce qui me fit réagir et ouvrir la porte pour débouler dans cette salle comme un boulet de canon.


    - Ve… Veuillez excuser mon retard !

    Personne ? Qu’est ce qui se passait ici ? Peut-être qu’il y avait quelqu’un, mais que cette personne était tout simplement partit faire des photocopies, ou je ne sais trop quoi. Je trainai ma valise à l’intérieur, entrais & refermais la porte derrière moi, sans la claquer ni la brusquer, Juste avec délicatesse.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Arrivée de Kimi Elias. Empty
MessageSujet: Re: Arrivée de Kimi Elias.   Arrivée de Kimi Elias. EmptySam 13 Sep - 20:07

Le soir commençait à tomber sur l'Académie, il était 21h30. Il ne faisait ni trop chaud, ni trop froid, un climat habituel d'été, même si la jeune fille dont nous parlons est habituée à des températures nettement supérieures, mais elle n'avait pas hésité à mettre une tunique sans manche et un bermuda en jean. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'était plus venue à l'Académie, elle s'était absentée plus de deux mois. Bien sûr, l'administration avait été prévenue de cette longue période pendant laquelle une de leurs élèves ne serait pas présente à l'appel.

Mais aujourd'hui, Amy avait réglé les problèmes qu'elle avait à régler et était enfin réabilitée à revenir au sein de l'Académie. Elle avait été tellement heureuse d'apprendre cette nouvelle qu'elle avait sauté et dansé de joie, même si cela lui avait valu une semaine supplémentaire de repos. Hier, elle avait fait ses derniers préparatifs, elle était prête à partir. Mais, une fois arrivée à l'aéroport de Wellington, elle apprit que de récents problèmes techniques concernant l'appareil les obligeaient à retarder de plusieurs heures le départ pour le Japon. La jeune fille leur avait alors souri gentiment et était allée s'asseoir sur un banc.

Au bout de trois longues heures d'attente sans bouger ni parler, deux policiers s'approchèrent d'Amy, lui demandant ses papiers, pour des raisons administratives. La jeune fille leur avait tenu son passeport ainsi que son billet d'avion, le sourire toujours aux lèvres. Les deux agents de sécurité regardèrent les papiers et la jeune fille alternativement, se posant pas mal de questions. Finalement, ils lui rendirent le tout en lui souhaitant un bon voyage et qu'ils espéraient la revoir bientôt en Nouvelle-Zélande. Amy n'avait pas compris pourquoi les deux policiers lui avaient dit cela, mais elle haussa les épaules.

Un des réceptionnistes vint lui annoncer que le vol avait encore été retardé et été maintenant prévu pour le lendemain. Il lui demandait de bien vouloir l'excuser et qu'il ferait tout pour lui faire prendre un autre vol que décollait plus tôt, comme s'il connaissait Amy et qu'il savait qu'elle était très impatiente et très méchante quand elle était contrariée. Mais la jeune fille le gratifia d'un sourire, lui disant que ce n'était pas la peine, qu'elle dormirait dans l'aéroport et qu'elle prendrait l'avion qui était prévu dès le début.

Comme elle l'avait dit, Amy passa la nuit plus la journée suivante à l'aéroport, l'avion ayant encore été décalé. Finalement, la jeune fille put enfin décollait de Nouvelle-Zélande, mais arriva au Japon à 21h30 et elle n'était pas encore devant l'Académie. Amy récupéra sa valise et appela un taxi en-dehors de l'aéroport de Tokyo. Un véhicule venait justement de déposer des personnes qui partaient et prit donc la jeune fille au passage. Il lui demanda à quelle destination elle voulait aller, Amy répondit du ton le plus gentil et le plus chaleureux que le chauffeur n'est jamais entendu.


- A l'Académie, s'il vous plaît !

Bien que la jeune fille eut parlé avec un léger accent anglophone, le conducteur lui rendit un magnifique sourire et démarra. Ils roulèrent en discutant de tout et de rien pendant l'heure qui les séparaient de l'immense école. Une fois arrivée, à 22h30, le chauffeur du taxi sortit la valise d'Amy du coffre, cette dernière lui laissa un généreux pourboire et ils se dirent au revoir. Le conducteur se sentait tout drôle, comme si un vent de bonheur s'était abattu sur lui. Il repartit, le sourire aux lèvres.

Mais revenons à la jeune fille aux yeux azur. Le vent soufflait légèrement sur l'Académie, faisant virevoleter ses longs cheveux redevenus blonds, comme ceux de sa mère, Suédoise d'origine. Amy avait décidé de leur rendre leur couleur naturelle pendant son absence, elle les trouvait plus beaux ainsi. Elle prit sa valise et se dirigea vers la porte.

Elle tenta de l'ouvrir, en vain. Soudain, elle se rappela d'un détail : le couvre-feu des élèves. On pouvait sortir de l'Académie à n'importe quelle heure du jour et de la nuit mais un élève ne pouvait plus repasser par la porte après 22h. La jeune fille se tapa doucement le front de son poignet gauche, dont le tatouage brillait étrangement. Elle vit de la lumière à une fenêtre, Amy n'hésita pas et alla juste devant. Elle l'ouvrit avec facilité, celle-ci n'étant jamais fermée à clé. Elle fit passer sa valise la première et s'appuya avec des bras sur le rebord pour se hisser et passer par l'ouverture. Elle atterrit souplement dans une pièce qu'elle ne connaissait pas ou plus. Elle vit une jeune femme, adulte déjà. Un professeur sûrement. La jeune fille ouvrit grands les yeux, se rendant compte où elle était : dans la salle des porfesseurs. Elle s'inclina immédiatement devant le professeur.


- Excusez-moi, sensei ! Je viens juste d'arriver par avion et je n'ai pas pu ouvrir la porte à cause du couvre-feu des élèves, je ne savais pas que c'était la salle des professeurs.....

[Je te préviens immédiatement que je ne tiendrai pas longtemps ce rythme de lignes, mais que je ferai de mon mieux ^^' Je pense que je n'ai jamais autant écrit de toute mon histoire de Rpgiste !]
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Arrivée de Kimi Elias. Empty
MessageSujet: Re: Arrivée de Kimi Elias.   Arrivée de Kimi Elias. EmptySam 13 Sep - 21:32

    [C’est rien, fais comme tu le sens, pas besoin de faire des RP de 50 lignes && plus comme je fais … Moi-même je vais ralentir le rythme je pense, après celui-ci x)]

    Je m’ennuyais. Des secondes, des minutes, des heures, des jours, j’avais l’impression que le temps passait, vraiment très lentement. Au fur & à mesure que j’avançais dans la salle, je découvrais comment les gens d’ici vivaient. Du moins, les professeurs. Une petite machine à café était disposée au fond de la sale. En fouillant dans ma poche, je trouvais quelques pièces de monnaie qui me procurèrent une grande joie. J’étais fatiguée, je ne pouvais m’empêcher de bailler toute les secondes, mes yeux me piquaient et quelques larmes se formaient aux extrémités de mes grands yeux marron. Ma flemmardise habituelle revenait, et je ne pus m’empêcher de faire voler les pièces de monnaie directement dans le monnayeur, attirer une chaise qui était correctement rangée sous une table vers moi et de m’y asseoir. Je m’étais promise de ne plus souvent utiliser se pouvoir, mais se soir j’étais vraiment fatiguée, une petite exception n’était pas grave non ? Et puis, je m’en fichais.

    Les souvenirs me hantaient. La lumière de la sale s’éteignit avant même que je ne puisse faire ma commande, seule les faibles lumières de dehors et la lune éclairaient cette sale. Une sensation étrange de froid me glaçait le sang et me paralysait. La peur ? Qu’est ce que ça pouvait être bon sang ? Je me retournais. Ma tête tournait, je voyais flou, j’avais l’impression de flotter, comme si j’avais beaucoup fumé auparavant. Je marchais jusque la table pour me tenir en équilibre quand je sentis que quelque chose approchait. Une vision d’horreur envahissait mon esprit. Du sang, un meurtre. J’avais envie de crier, que quelqu’un vienne me réveiller, me sortir de se cauchemar, mais je n’y arrivais pas, je voulais rester ici, sans trop savoir pourquoi. Une personne, apparemment morte était disposée au milieu de la sale. Je commençais à suer, mon cœur battait de plus en plus vite, et … Je faillis faire une crise cardiaque quand je la vis.


    - Ya… ni ?

    Je me jetais sur elle, comme une joie de la revoir, mais ce n’était pas ce que j’attendais. Elle était là, allongée sur le sol, son visage horrifié, elle avait l’air de souffrir. Je me mis à pleurer et à lui crier dessus pour qu’elle vive. Elle me hantait, je ne supportais plus ces visions d’horreur, la voir ainsi me faisait du mal. Je n’étais plus dans le monde réel, mon esprit était possédé par cette vision, par ce rêve ou plus tôt cauchemar, elle me possédait…

    La lumière se ralluma ce qui me fait sortir de cette dimension parallèle. J’atterris sur le sol, je ne compris pas pourquoi j’étais actuellement en lévitation puisque je ne suis pas capable de léviter. Ma tête en prit un bon coup, je me la frottais et regardait sur la montre que Yani m’avait offert lors de mon seizième anniversaire l’heure actuelle. 22h54. Il ne s’était écoulé que deux petites minutes entre le temps ou je me préparais un café et cette vision ? Étrange, je ne savais pas ce qui se passait ici mais cela m’inquiétait, bien que je n’aie pas peur. Yani me faisait peur, enfin sa mort c’était tout. J’ouvris la fenêtre quelques instants pour me rafraichir les idées, et m’en retournais vers la machine à café. Les pièces étaient toujours disposées à l’intérieur, je fis ma commande. Un café long, sucré au maximum car j’adore tout ce qui est sucré ! Une fois la commande fini de préparé, je me dirigeais vers la chaise pour m’asseoir et attendre quelqu’un arrive.

    Soudain, un grand courant d’air fit claquer la fenêtre ce qui me fit lâcher mon café qui tomba a terre et me brula la main ainsi que mon pied gauche. Il était vraiment bouillant, ce qui me fit hurler de surprise et de douleur. Je me précipitais vers un petit évier et alluma l’eau froide à fond en mouillant une éponge qui était disposé à côté d’une bouteille de savon et passais ma main sous l’eau pour me la refroidir. L’éponge étant mouillé, je ramassais mon gobelet actuellement vide et le posais à côté et commençais à éponger le liquide noirâtre qui se dispersait de plus en plus par terre. Un si jolie carrelage, que c’était dommage de le souiller ! J’avais quand même de la chance de n’être point tombé sur une moquette, j’aurais été bien embêté. Quelqu’un ouvrit la fenêtre de dehors. Elle ne s’était-elle donc pas claqué & fermée toute à l’heure ? Apparemment non, vu la facilité d’ouverture. Une valise apparut dans la sale puis une main, des jambes, un corps et un visage ? Une belle chevelure blonde se présentait devant moi avec de magnifiques yeux bleu azurés. Immédiatement, je fis une grimasse, elle allait certainement me prendre pour une dame de ménage ou une folle ! Je me figeais sur place et attendis ses paroles. Mon vœu se réalisa, puisque tout de suite elle la prit


    Citation :
    - Excusez-moi, sensei ! Je viens juste d'arriver par avion et je n'ai pas pu ouvrir la porte à cause du couvre-feu des élèves, je ne savais pas que c'était la salle des professeurs...

    Bah, ça devait certainement être une étudiante. Une nouvelle ? Bah ça tombais mal, car moi aussi je l’étais. Je marchais vers elle et lui tendit ma main droite en lui faisant un petit sourire, pas vraiment amical, juste histoire de ne pas passer pour une méchante.

    - Ce n’est pas grave… le couvre feu est à 22h ? Pour tant, j’ai réussis avec facilité à ouvrir le portail … Je suis nouvelle ici, et je ne connais pas très bien l’établissement.

    Les présentations n’étaient pas faites, peut-être devais-je lui demander son prénom, son nom et sa classe ? Non, je préférais attendre qu’elle me le dise elle-même. Je me retournais vers le lavabo pour y rincer l’éponge et la déposer dans un coin. A tout hasard, j’allais me refaire un café. Je n’étais pas vraiment habituée à me coucher tard, de se faite il me fallait beaucoup de café pour veiller. J’insérais les pièces et fit une seconde commande, et en attendant la préparation je me retournais vers elle.

    - Kimi… Je suis professeur d’histoire, géographie et d’éducation civique ici. Peut-être t’aurais-je dans ma classe cette année ?

    Même en lisant les quelques fiches élèves, je ne me souvenais pas encore de tout les prénoms ni de toute les têtes, et je ne me rappelais pas l’avoir déjà vu quelque part.


Dernière édition par Elias Kimi le Dim 14 Sep - 17:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Arrivée de Kimi Elias. Empty
MessageSujet: Re: Arrivée de Kimi Elias.   Arrivée de Kimi Elias. EmptyDim 14 Sep - 12:25

Amy sourit quand la jeune femme fit une grimace, comme elle avait peur que la jeune fille croit quelque chose, mais Amy savait que les femmes de ménage étaient déjà passées depuis bien longtemps. Comment elle avait fait pour s'en souvenir, elle ne savait pas, une bride de son esprit était revenu, et il se pouvait que cela continue au fur et à mesure qu'elle passerait du temps à l'Académie. Amy serra la main droite du professeur avec la sienne, même si ce n'était pas dans ses moeurs, en Nouvelle-Zélande, on se contentait de dire bonjour ou on se serrait dans les bras. La jeune fille était bien trop polie pour serrer son professeur dans ses bras, cela ne se faisant pas au Japon. Le professeur s'étonnait qu'il y ait un couvre-feu à 22 heures, ajoutant peu de temps après qu'elle était nouvelle. Amy sourit de plus belle et remit une mèche de ses cheveux derrière son oreille.

- Oui, les élèves ont un couvre-feu, il ne faut pas croire que nous pouvons faire ce que nous voulons !! En fait, nous pouvons sortir de l'Académie comme bon nous semble, à n'importe quelle heure, qu'il fasse jour, nuit, beau ou moche. Par contre, à partir de 22 heures, la porte principale se ferme à clé uniquement lorsque c'est un élève, les professeurs et le personnel ayant plus de droits que nous. C'est pour ça que je suis passée par la fenêtre, parce que je ne me souviens plus où se trouve la porte secrète !

La jeune fille mit sa main gauche derrière sa tête et tira la langue, l'air gêné. Depuis deux mois, elle avait presque tout oublié de l'Académie, ses salles, comme ses passages secrets pas secrets. Il était normal que Kimi, le professeur d'histoire-géographie et d'éducation civique, ne connaisse pas très bien l'établissement. Elle alla se chercher un café. Amy n'arriverait jamais à comprendre comment on pouvait avaler cette mixture qu'elle trouvait infecte. Rien que cette couleur noire d'encre et cette odeur bizarre lui donnait la nausée.

Cela lui rappelait de mauvais souvenirs qu'elle préfèrerait oublier à jamais. Elle se souvenait de ces matins où son père était dans la cuisine, une tasse de café dans une main et le journal du jour dans l'autre. Ces matins où elle aurait tant aimé être chez une amie qu'elle n'avait pas. Ces matins où sa mère partait se tuer au travail alors que son père n'avait qu'à claquer des doigts pour que l'argent coule à flots et qu'une de ses nombreuses maîtresses n'arrive pour lui sauter dessus comme une femelle en chaleur. La jeune fille reprit ses esprits et secoua la tête, revenant peu à peu dans le monde réel. Elle remarqua qu'elle ne s'était pas présentée.


*Quelle idiote je fais !!*

- J'ai oublié de me présenter !! Je suis Amy Carter, élève de quatrième année !! Je me suis absentée près de deux mois et demi, mais je pense que je devrais me rappeler de certains endroits du pensionnat. Si vous le souhaitez, je pourrais vous montrer où se trouve votre chambre, ou votre appartement.


"*Tu m'as même pas présenté !!*"
*A quoi ça servirait ?!*
"*A rien, je te l'accorde....*"
*Tu réponds tout seul à tes questions....*
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Arrivée de Kimi Elias. Empty
MessageSujet: Re: Arrivée de Kimi Elias.   Arrivée de Kimi Elias. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Arrivée de Kimi Elias.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Avant les cours... [PV Elias]
» L'arrivée de Ben
» Arrivée d'Amy
» L'arrivée De Ed!
» mon arrivée

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Kitai :: Mémoire du forum :: Archives-
Sauter vers: