/!\Ankunft von Tomas, mit Anna !!/!\ [Plus de 5 lignes de Rp bitte]

Invité

Aéroport de Dresden, Allemangne, minuit

Le hall d'attente pour l'embarcation était presque désert. Enfin, désert n'était pas le mot le plus approprié. Un jeune homme ouvrit difficilement les yeux, assis sur une des chaises inconfortables de l'immense pièce. Il se tint la tête, une violence migraine avait germé et ne cessait d'augmenter. Le jeune homme se frotta les yeux, encore remplis de sommeil et regarda autour de lui. Son visage changea complètement d'expression quand la scène qui ne se jouait plus apparut devant son regard azur : le hall était devenu rouge, pourtant, le jeune homme s'en rappelait, il était blanc à son arrivée, à vingt-deux heures trente. Un frisson lui parcourut l'échine ; le silence était mortuaire. Il se leva et marcha un peu, sur ses gardes. Soudain, une vision d'horreur qu'il n'aurait jamais voulu voir se présenta à lui : tout d'abord, le rouge sur les murs, le plafond et le sol était liquide, Le jeune homme avait les baskets pleines de cette substance. Finalement, il vit la provenance de ce liquide, une bonne vingtaine de corps étaient suspendus au mur ou pendaient au plafond, les membres un peu aparpillés partout, le sang coulant encore. C'était le plasma de ces pauvres innocents qui avait repeint le hall de l'aéroport. Le jeune homme eut un haut-le-coeur en voyant tout cela, lui qui ne se souvenait de rien mais qui savait qui était la cause de ce massacre. Il se dirigea vers les toilettes les plus proches, tout en évitant les bras, jambes et autre membres séparés de leur propriétaire. Il se passa immédiatement de l'eau sur le visage quand il entendit un drôle de bruit provenant d'une des cabines de toilette. Prudemment, le jeune homme s'avança et ouvrit la porte pour y découvrir : une mère de famille avec sa petite fille et un bébé dans les bras. La femme apeurée supplia le jeune homme de laisser la vie sauve à la petite fille et au bébé s'il était avec celle qui était responsable de cette horreur. Le jeune homme s'accroupit près de la femme, un sourire triste mais rassurant aux lèvres. Il parla d'une voix calme et aussi rassurante que son regard, dans un allemand doux et gentil.

- Je ne vous veux aucun mal..... Je ne sais même pas ce qu'il s'est passé..... Dites-moi, vous pouvez me décrire le responsable ?!

La femme le regarda longuement, les larmes aux yeux. Un long silence suivit les paroles du jeune homme, le temps que la femme lui fasse enfin confiance, le jugeant inoffensif.

"Bien sûr que je peux vous la décrire, comment oublier un ange possédé par Satan ?! Elle était de taille moyenne, un mètre soixante-cinq d'après moi, les cheveux blonds parfaits, sans autre couleur, le regard bleu-violet, mais le mal dans ses yeux, le mal absolu. Elle est arrivée d'on ne sait où elle les a tous tués, les hommes, les femmes et les enfants, tous ceux qui avaient les cheveux blonds et les yeux bleus, elle leur a demandé de partir avant de massacrer ceux restants. Je ne sais pas comment nous avons fait pour survivre, pourtant, je l'ai entendu il n'y a pas cinq minutes se diriger par ici, j'ai cru notre heure avait sonné, mais non, elle a parlé à quelqu'un, elle avait l'air très énervée, puis elle est repartie."

Le jeune homme écouta toute l'histoire de la femme, même si la description de la responsable lui avait suffit. Il serra les poings avant d'aider la femme à se relever. Il la conduisit vers la porte avec ses enfants et lui demanda de partir de l'aéroport, de prendre celui du lendemain, qu'ils étaient maintenant hors de danger. La femme voulait le remercier d'un cadeau, mais le jeune homme refusa, lui disant qu'il n'avait fait que ce que tout le monde aurait fait à sa place dans cette situation. La femme lui donna néanmoins un drôle d'objet dans la main et lui chuchota avant de partir.

"Faites attention à vous, surtout qu'elle vous ressemblait un peu......"

La porte se referma. Le jeune homme se dirigea, d'un pas décidé vers les miroirs, devant les lavabos. Il n'avait pas l'air content du tout. Il se regarda dans la glace et attendit. Au bout de quelques minutes sans rien dire ni faire, son reflet changea, il rétrécit, ses cheveux courts et foncés devinrent longs et blonds, son regard bleu azur, bleu-violet et son visage plus féminin. La personne le regardait, un sourire mauvais aux lèvres, Elle avait l'air fière d'elle. Le jeune homme parla d'abord d'une voix calme.

- C'était toi, Anna !!
"Bien entendu, Tomas, qui veux-tu que ce soit d'autre ?!"
- Pourquoi ?! Ils n'ont rien fait !!
"Pas encore, mais bientôt, ils auraient souiller notre sang !! C'est ça que tu veux ?!"
- C'étaient des innocents !! Ils ne le méritaient pas !! Je me fiche bien de cette histoire de races !! C'est n'importe quoi !! Nous sommes tous égaux !!
"C'est là que tu as tort, nous sommes des Ariens, enfin, je suis une Arienne, toi, tu n'es qu'un demi-sang, tu es déjà souillé !! Nous sommes la race supérieure, nous devons gouve....."

Le miroir se brisa. Tomas se tint la main gauche, celle qui venait de percuter la glace. Du sang coulait. Le jeune homme prit du papier toilette et l'appliqua sur la coupure. Il tenta ensuite de se calmer. Anna était la seule personne capable de la faire sortir de ses gons aussi rapidement,peut-être même la seule à pouvoir le faire sortir de ses gons tout court, vu qu'elle était l'exact opposé du jeune homme et qu'elle connaissait par conséquent toutes ses failles. Le jeune homme sortit au plus vite des toilettes, prit son sac et se dirigea vers l'avion qu'il devait prendre, celui pour Tokyo, au Japon, avant que la police allemande n'arrive et ne l'arrête. Il avait peur qu'Anna revienne et les tuent eux aussi. L'hôtesse de l'air fut très étonnée de voir un jeune homme, la main en sang, venir seul dans un avion vide qui aurait dû décoller il y a pas mal de temps. Tomas devait aller à Tokyo, mais passait l'épreuve de l'hôtesse de l'air se révèlerait peut-être un peu compliqué. Il ne réfléchit pas longtemps et décida de lui mentir, inventant une excuse bidon mais qui pouvait marcher.

- Je suis tout seul dans cet avion, j'ai la phobie de ces engins et je fais pas mal de crises pendant le vol, je n'ai pas envie de déranger les autres, alors j'ai demandé à votre supérieur si je pouvais y aller seul et qu'un autre appareil prennent les passagers restants, ça a pris un peu de temps mais il a accepté. Si vous voulez, je peux vous montrer le papier et....
"Non, c'est bon, nous sommes déjà en retard, nous allons décoller immédiatement, nous espérons que vous allez passer un agréable voyage....."

Pendant tout le temps du vol, Tomas dut simuler quelques crises pour appuyer son histoire. L'hôtesse avait tout gobé, totalement sous le charme du jeune homme. Lui se disait que c'était mal ce qu'il faisait....

Tokyo, Japon, huit heures du matin

Tomas arriva enfin au Japon. Il sortit de l'appareil et fit un joli sourire à l'hôtesse qui lui rendit immédiatement. Tomas partit très vite, redoutant une approche de la jeune femme. Il entra dans le hall des arrivées, attrapa rapidement son bagage qui tournait parmi ceux des autres passagers, les attendant alors qu'ils ne viendraient jamais les chercher. Une télévision était juste au-dessus du pilier où était appuyé Tomas, lui qui attendait sagement que les autres personnes soient passées à la douane. Soudain, un petit garçon s'arrêta juste devant le jeune homme, les yeux vissés sur le poste. Il appela sa mère et montra l'écran, la femme regarda bizarrement le jeune homme. Celui-ci, intrigué, se recula pour observer à son tour l'objet de l'admiration du garçonnet et de l'inquiétude de sa mère. Il resta bouche bée : c'était le massacre de Dresden qui passait à la télévision, et un portrait robot d'Anna était diffusé, soyeusement décrit par un survivant. Le problème, c'est que le portrait ressemblait à Tomas et que le jeune homme était la seule personne à venir d'Allemagne dans le hall, lui qui portait un sac avec des écritures en allemand et qui avait la main bandée, par les soins de l'hôtesse de l'air qui avait insisté pour lui faire. Le jeune homme n'hésita pas. Il passa rapidement entre les personnes et se rua dehors. Là, il appela rapidement un taxi, sifflant assez fortement. Il s'engouffra dans le véhicule et demanda à ce qu'on le conduise le plus rapidement possible à l'Académie. Tomas promit un gros pourboire si le parcours était bouclé en moins d'une heure. Le chauffeur écrasa alors la pédale de l'accélérateur et la voiture bondit sur la route, le jeune homme, qui n'avait pas eu le temps de s'attacher, fut visé à son siège....

Académie Manga, Japon, neuf heures du matin

Tomas descendit de la voiture, s'empara de sa valise et paya le chauffeur, comme promis, avec un généreux pourboire. Il s'avança dans l'allée, profitant du paysage que lui offrait l'Académie. Elle était exactement comme on lui avait décrite et comme il l'avait vu sur plusieurs photos. Il poussa la porte d'entrée avec difficulté, utilisant sa main blessée. Le hall était immense, le jeune homme siffla d'admiration. Il était heureux d'être enfin arrivé sur son nouveau lieu de travail, non sans encombre. Et cela toujours à cause de la même personne : Anna. Non, Tomas n'allait pas s'énerver de nouveau par sa faute, si un de ses élèves arrivait à ce moment précis, il le prendrait pour un fou à lier. Mais en même temps, maintenant, le jeune homme était coincé, par le simple fait que l'Académie était immense et qu'il ne savait pas où aller. Il soupira, posa son sac qui lui servait de valise sur le sol, passa sa main droite dans ses cheveux, s'étira et regarda autour de lui avant d'appeler, dans un japonais légèrement accentué allemand.

- Il y a quelqu'un ?! Ou je suis seul au monde ?!

*Il y a moi !*
*Je ne te parle pas à toi !*

[désolée du retard, mais je vais enfin te répondre =) En plus, je ne suis pas sûre que tous comprennent le "bitte" du titre T_T]

Il faisait frais ce matin-là sur l'Académie. Kana Kimino, jeune pensionnaire métamorphe, était sortie de son lit bien chaud d'assez bonne heure, avec dans l'idée d'aller se promener dans les alentours de ladite école. Pour une fois, elle n'avait pas fait de cauchemars. Oui, des cauchemars, à son âge ! Du genre de ceux qui vous hantent, qui vous gardent éveillé toute la nuit de peur de tomber dans les bras traîtres de Morphée et de devenir la proie de ces rêves d'horreur... La jeune fille en faisait souvent, et ce n'était pas des cauchemars joyeux, loin de là. Si si, ça existe, les cauchemars joyeux !
Notre "héroïne" se dirigeait donc vers le parc de l'Académie, même si pour l'instant, elle se trouvait plutôt dans l'escalier.. Sans le faire exprès, Kana rentra dans plusieurs personnes en descendant. Ca lui arrivait souvent, ce genre de choses,car si les fées de la gentillesse et de l'intelligence s'étaient penchées sur son berceau, celle de l'adresse devait être grippée le jour de sa naissance! En pensant à cette phrase, la jeune fille sourit intérieurement. Qui était la personne qui le lui avait dite, cette phrase? Sa mère? Son père? Ou bien sa soeur, peut-être. De toute façon, elle n'avait presque aucun souvenir de son enfance, alors lorsqu'elle se rappellait de ce genre d echoses, c'était déjà un grand exploit !
Kana arriva au pied de l'escalier. Personne ne se trouvait dans le Hall. Etrange. Jamais la jeune mutante n'avait vu l'entrée de "son" académie si vide. Vraiment vide? Non, un jeune homme se trouvait là. Il semblait trop âgé pour être l'un des pensionnaires, sûrement un prof, pensa Kana. Un prof de quoi? De langue, sûrement.
Avant de se montrer au nouvel arrivant, la jeune Kana jouait à son jeu préféré: (Elle en avait déjà complètement oublié son idée première: aller faire un tour dehors) Inventer des vies aux personnes qu'elles ne connaissait pas. Vu le nombre d'élèves, elle avait souvent l'occasion de s'amuser...
D'après son apparence, ce jeune homme devant être Occidental. Il n'avait pas le physique spécial d'un Japonais, c'était sûr. Kana en fut complètement sûre lorsque l'inconnu s'exclama, dans un Japonais teinté d'un accent Allemand:

-Il y a quelqu'un ?! Ou je suis seul au monde ?!

Kana eut un sourire, et s'exlaman à son tour, joyeuse, comme à son habitude:

-Bonjour ! Vous devez être le nouveau prof, non?

Invité

[Désolé du groooooooooooooos retard, j'avais plein de boulot, et ils peuvent le prendre dans le sens qu'ils veulent, le "bitte" ^^]

Tomas était en train de regarder l'architecture de l'imposant hall, se tenant toujours la main. Le bandage étant de fortune, le sang continuait à couler, rendant le tissu utilisé presqu'entièrement rouge. La douleur n'était pas soi insupportable, juste une petite gêne. Il n'avait vraiment pas de chance : c'était son premier jour ici, et il ne pourrait sûrement pas écrire avant quelques semaines. A moins qu'il n'utilise son pouvoir de télékinésie, ce qui était toujours mieux que de prendre l'option "main droite" qui était, pour l'occasion, plutôt gauche. Il se massa la nuque, l'air embarrassé, lorsqu'il entendit une petite voix féminine, qui le sortit de ses pensées. Il ne l'avait même pas entendu arriver, ou alors, il n'avait pas fait attention. Il ne s'étonna pas qu'elle lui demande s'il était un nouveau professeur, de toutes manières, un élève de vingt-cinq ans, cela ne le faisait pas trop dans une académie où la moyenne d'âge était de quatorze à quinze années. Le jeune homme pencha légèrement la tête sur le côté, avec un sourire chaleureux, cachant sa main gauche derrière son dos. Le jeune homme n'avait en aucun cas envie de faire peur à la première personne qu'il rencontrait, surtout s'il allait avoir la-dite personne en cours, il n'oserait plus la regarder en face, comme il le faisait toujours quand il enseignait quelque chose, c'était comme une règle d'or : le "Blinckkontakt", le contact par les yeux, le regard. C'est la méthode qu'il employait à ce moment-même, regardant la jeune fille dans les yeux.

- Bonjour !! Je suis en effet un nouveau professeur. Mon nom est Tomas Reinheit !! Comme vous pouvez l'entendre, je serais vous apprendrez l'allemand, cette année, et peut-être même les autres années, mais cela, seul l'avenir nous le dira !! Et vous êtes mademoiselle.....

*Tu ne m'as même pas présentée, quel impoli tu fais !!*

Tomas essayait un maximum de rester calme, pour ne pas balancer un objet quelconque dans un mur. Anna avait le choc pour s'immiser dans les conversations et surtout faire en sorte que cela se passe le plus mal possible. Comme si la sensation de haine envers Tomas lui procurait de plaisir, ce qui, par ailleurs, devait être le cas. Cette fille était vraiment le mal absolu dans ces cas-là, et la seule et unique crainte du jeune homme était qu'elle ne prenne le contrôle de son corps et qu'elle sème à nouveau la terreur et la désolation, comme dans le hall de l'aéroport. Le jeune homme secoua alors la tête pour chasser ces images d'horreur de son esprit, même si tout cela était très frais. Tomas changea de sujet dans sa tête en se disant que son accent allemand sur du japonais était assez embêtant, et que certains de ses élèves pourraient peut-être lui reprocher, lui disant qu'il n'était même pas Japonais et qu'il osait enseigner au Japon. Le jeune homme avait déjà connu de ses profresseurs qui se faisaient huer dans leur salle de classe parce qu'ils ne parlaient pas très bien allemand, ou avec un léger accent. Mais l'école qu'avait fréquenté Tomas n'était pas comparable avec l'académie Manga, les gens à l'intérieur de cette dernière était peut-être, non, sûrement, beaucoup plus indulgents que les élèves en Allemangne.