Ce matin-là. (Pour comprendre, lire mon histoire xD)
Amande venait d'ouvrir les yeux, mais cela ne paraissait pas puisqu'elle venait juste de les refermer brutalement. Où était-elle? Elle ne reconnaissait pas ce plafond verdâtre; le chant des oiseaux qui lui parvenait; les odeurs de fleurs et de peinture... tout ce qu'elle se souvenait, c'était d'avoir fait un rêve étrange; elle était sur un bâteau et elle partait vers un endroit qu'elle ne voulait pas. Elle se rappelait également avoir vu sa mère pleurer dans la cuisine la veille...
Lentement, craintive, Amande ouvrit un oeil, son coeur battait à 100Km/H. Aucune doute, elle était bien réveillée et c'était bien elle: elle reconnaissait parfaitement les cheveux longs, bouclés et stupides qu'elle avait à chaque matin. Elle ouvrit son deuxième oeil subitement en voyant sa valise, et celle de sa mère, posées à plat sur le sol, devant le lit qu'elle occupait. Sa mère était là! Merci bon dieu! Un soulagement immense l'envahit, elle n'était pas seule!
Elle se précipita hors de son lit et reconnut le pyjama troué qu'elle portait en se couchant la veille, elle le portait toujours. Elle ouvrit rapidement la valise de sa mère et étouffa un sanglot. Ça, c'était peut-être la valise de sa mère, mais ça ce n'était ni son costume, ni sa chemise et cette jupette courte de lui appartenait pas; c'était ces vêtements à elle! Elle ouvrit également sa valise et se rendit compte que tous ces vêtements étaient là, on avait remplis les valises en vidant ses tiroirs! Avait-elle été kidnappée? Avec tous ces vêtements... jamais.
Amande se leva doucement, traumatisée, elle marcha jusqu'à la fenêtre et regarda à l'extérieur, il y avait un beau soleil dans le ciel, des jeunes un peu partout... aucun adultes... ho non, il y en avait un, juste là... qui sortait de l'édifice avec des livres et un café. C'était le parfait portrait d'une école ça!
L'angoisse la prit lorsqu'elle comprit ce qui se passait... Ho non! Sa mère n'aurait jamais osée... Mais son père, oui! Elle échappa un juron et vida sa valise à l'envers, elle prit un chandail, une Short, son codak et se précipita à l'extérieur. Elle tourna un couloir, un autre et un autre. Il devait bien avoir des escaliers pour descendre, non? Ha, voila! Elle déscendit au premier étage et chercha la sortie. Lorsqu'elle la trouva, elle se précipita à l'extérieur.
Amande évita les regards des autres, elle devait avoir l'air d'une conne! Ses cheveux était maintenant noir de jais et plat, ils déscendaient jusqu'au millieu du dos; et ça n'allait vraiment pas avec ce qu'elle portait. Mais elle s'en foutait et se mit à courire. Courire. Toujours courire.
Amande ne s'avait pas où elle allait, elle ne s'arrêta que lorsqu'elle ne pouvait plus avancer. Elle était devant de l'eau... un lac? Un océan? Elle ne le savait pas. Amande ne laissant tomber dans le sable, déposa son cadak près d'elle. Et à 9:15 ce matin-là... éclata en sanglot.