Sous les étoiles [PV Eiichi! ^^]

J'observe les étoiles qui brillent tels des feu dans le ciel dégagé. L'absence de lumière me permet de les discernées facilement. Mon regard se porte ensuite sur la lune, mère qui veille sur ses milliers d'enfants. Elle me donne l'impression d'être heureuse, ce qui m'énerve légèrement. Elle avait l'air si bien dans son monde, n'ayant ni passé ni futur qui l'anéantirait, alors que nous, humains, vivons toujours avec ce lourd fardeau que celui d'être mortel. Mon agacement passagé passé, je me retourne sur le coté.

Couché sur les toits, j'appréciais le silence. Une fois sortie du secrétariat auquel Eiichi m'avait conduit ce matin, je m'étais échappé à cet endroit, la foule m'étouffant. Le voyage jusqu'à l'académie ayant été épuisant, je m'étais assoupie aussitot couchée sous les chauds rayons du soleil. Et je m'était réveillé il y a à peine 5 minutes, sur le granit froid et sous les regard des milliers d'astres.

La nostalgie me prend au ventre. Je me souviens soudainement des nuits passées avec Ahiko à la belle étoile. Une fois l'heure du repas passée, nous nous sauvions de la maison bondé pour nous rendre en foret. À cette époque je n'avais que 6 ans, et déja j'étais aussi déterminée qu'aujourd'hui. Je souris tristement en pensant à la petite fille enjouée et sure d'elle que j'était. Peut-être n'était-elle pas morte et qu'elle vivait encore quelque part cachée dans le néant de mon coeur vide... qui sait?

Je me retourne encore une fois sur l'autre coté, mal à l'aise. Je venais de me souvenir de ce qu'Ahiko me chantait quand nous étions sous les étoiles. Collé à lui pour me réchauffer, je l'écoutait avec admiration, parfait exemple de fraternité. Un sentiment étrange me prend au ventre et, sans pouvoir me retenir, commence à chanter:

douce étoile d'été pourquoi es-tu rouge ?
mes nuits sont remplies de rêves nostalgiques
belle étoile qu'as-tu la nuit ?
moi je suis triste et je pleure
douce étoile d'été pourquoi es-tu rouge ?
mes nuits sont remplies de rêves nostalgiques
j'ai perdu mes sendales blanches
c'est pourquoi, je pleure

Ma voix cristalline résonne dans la nuit. J'étais si éprise par cette chanson, que je n'entendis pas la personne derière moi approcher.

Sa décision était enfin prise, après s'être allonger sur son lit une bonne heure à rien faire les bras croiser derrière sa nuque, et la nuit étant tomber, il jugea que tuer le temps serait beaucoup plus agréable sur les toits.
Au moins la bas, la vue ne serait pas bloquer par quatre murs... Et on pouvait contempler les étoiles bercer par un doux vent revigorant.

Il sortit alors de la chambre, et eut un réflexe idiot de se coller la porte, comme pour esquiver les éventuels élèves presser. Alors qu'au final, le couloir était vide... Il continua donc son chemin tranquillement en direction des toits. Arriver finalement à destination, après quelque minutes passé à marcher, il s'étira de façon à se dégourdir un peu, un murmure le figea dans son action, quelqu'un chantait, il resta alors un moment là où il était, écoutant attentivement les paroles qui avait l'air si mélancolique. Curieux de savoir à qui provenait cette voix, il se dirigea donc en direction de celle-ci discrètement car peut être cette personne n'avait pas envi qu'on la dérange...

A sa grande surprise, la voix appartenait à Ayame ! Que faisait-elle là à cette heure ? Quoi qu'il en soit il décida de s'allonger un peu plus loin, écoutant toujours les paroles que chantait Ayame. Quoi de mieux que ce genre de situation ? Allonger sur le toit, les bras croiser derrière sa nuque en guise de repose tête, le vent très rafraichissant, vus l'époque, les étoiles pour occuper les yeux, et une chanson pour occuper les oreilles !
Au bout d'un temps, Ayame s'arrêta et le silence reprit ses droits. Mais Eiichi ne laissa pas ce silence duré.

-Tu chantes plutôt bien. Dit-il alors, d'une voix calme.

-Tu chantes plutôt bien.

Je sursaute et m'accote sur mes 2 coudes pour voir ce qu'il en est. Cette voix me disait bien quelque chose... Eiichi? Je tourne la tête pour effectivement m'apercevoir que le jeune homme est allongé un peu plus loin que moi, bras croisé derrière sa tête et son visage toujours aussi neutre pointé vers le ciel étoilé. Il avait lancé sa phrase d'une voix calme comme à son habitude. Je réalise alors ce qu'il m'a dit et une légère lueur rosée apparait sur mes joues.

Je secoues aussitot ma tête, me demandant en quoi cette situation était génante? Il me disait que je chantais plutot bien, c'était donc un compliment. Je n'avais aucune raison valable d'être gênée. Reprenant aussitot ma couleur normale, je bénie la noirceur d'avoir caché la couleur de ma peau. Quoique... je ne savais toujours pas quel était le pouvoir du garçon et, dans cette école, l'on pouvait s'attendre à tout. Je hausse les épaules. Cela n'avait aucune importance de toute façon.

Je me léve donc et me dirige vers l'endroit où Eiichi était toujours allongé. Je me couche tout près de lui et, dans la même position que lui, oriente mon visage pale vers la voute céleste. Un petit sourire franc s'affiche sur mes lèvres, le sarcasme n'ayant pas sa place dans cette place aussi calme sous le regard de la lune blanche. Je murmure donc a Eiichi:

- Merci.

Puis nous continuons d'observer en silence le ciel. Pas un silence lourd ou les personne ne savent plus quoi dire, mais plutot un silence ou chacune des personne présente sait que le silence ne dérange pas l'autre et qu'il peuvent profiter tranquillement du moment. J'avais l'impression qu'Eiichi me ressemblait sous certains aspect. Je croyais que le garçcon était plutot solitaire et qu'il n'aimait pas les grands rassemblement de gens, tout comme moi.

La scène était la même qu'il y a 10 ans. J'étais couché avec une personne qui ressemblait beaucoup en apparence (et non mentalement) à mon grand frère et nous observons avec émerveillement un endroit que nous pourrons jamais atteindre. Une envie soudaine me prend de voler vers l'infini, mais je me retiens sachant que je finirais par manquer d'air et que je risquais de me tuer un redescendant, mais surtout parce que je n'avais aucune envie de quitter le jeune homme à coté de moi.

Mon sourire réaparait et je tourne mon visage vers celui de mon compagnon.

- Puisque tu m'as entendue chanter, ce serait équitable que tu chantes aussi, non!?

Je redresse la tête et recommence à chanter la chanson que je chantais il y a quelques instants, attendant tranquillement le moment où Eiichi joignerais sa voix à la mienne, espérant de tout coeur que ce moment arrive.

Ayame remercia le vampire pour son compliment, à première vue elle avait l'air gênée mais elle s'en remit très rapidement. Au final elle s'était rapprocher de lui... Si elle savait à qui elle avait à faire, sans doute ne serait-elle pas si proche que cela. Malgré la distance courte entre elle et lui, Eiichi ne broncha pas, tant que la faim ne le tiraillait pas, il savait qu'il pouvait se contrôler. Surtout que maintenant il côtoyait presque tous les jours des humains, le contrôle de sois était devenu une habitude, même si de temps à autre cela pouvait être plus difficile, surtout quand un élève se blesse la vue du sang le rendait... Plus vampire que jamais.

Le silence reprit finalement ses droits, un silence de contemplation il n'y avait rien d'autre à ajouter, la vue des étoiles était là pour monopoliser l'attention des deux personnes et la parole n'avait pas lieux d'être dans ce genre de moment.

Un peu plus tard, Ayame perça le silence, tout en regardant Eiichi avec un sourire.

- Puisque tu m'as entendue chanter, ce serait équitable que tu chantes aussi, non!?

Sans attendre une quelconque réponde de la part du jeune homme, elle reprit sa chanson, attendant surement qu'Eiichi la suive...
Chanté ? Il n'avait jamais chanté, son passé ne laissait pas de place pour ce genre de choses, et même si maintenant il était quelqu'un d'un peu plus libre, cela ne lui avait jamais traverser l'esprit. Et ça lui faisait bizarre de s'imaginer en train de chanter, ça ne collait pas particulièrement à son caractère enfin bon, celui qui n'essaye pas n'est qu'un ignorant.

-Hum...

Il écouta attentivement les paroles qu'Ayame chantait de façon à les mémorisés, ce serait idiot de se louper...Et finalement, il se jeta à l'eau. Suivant calmement les paroles d'Ayame. A sa grande surprise sa voix était douce et clair. Habituellement, quand il parle, sa voix est plutôt calme certes mais elle reflétait aussi la douleur de son passé. Une tonalité de voix qui avait abandonné tout espoir de vie meilleur. Même si la mentalité d'Eiichi était plutôt en contradiction avec sa voix, gardant en lui un légère lueur d'espoir qu'il arriverait à vivre sans se préoccuper de son statu de vampire. Il était bien contient que ce sera long, mais il savait que cela n'était pas pour autant impossible, Serenité Yue Kojiro savaient parfaitement qui il était ! Et pourtant, ils ne lui ont pas tourner le dos et ne cherchent pas non plus à le fuir... Pourtant, un prédateur est naturellement fuis par ses proies. Ou tué.
Toutes ses pensées revenu si soudainement, il en avait arrêter de chanter sans s'en rendre compte. C'est quand il en prit conscience qu'il regarda Ayame, qui avait elle aussi arrêter, et qui le regardait.

- Désolé, à force de parler d'étoile j'étais dans la lune.

Je chantais tout en regardant Eiichi. Bien que cela faisait quelque secondes que je lui avait demander de chanter avec moi, j'avais bien deviner que c'était pour mémoriser les paroles qu'il restait silencieux, c'est alors en articulant avec précision que je chante. Lorsque je fini la ballade, je la recommence une autre fois. Mais cette fois-ci, après une légère hésitation, la bouche d'Eiichi s'ouvre et il se met à chanter. J'en suis complètement stupéfaite. Premièrement car je n'étais pas sur qu'il allait chanter, et deuxièmement car sa voix ne lui ressemblait étrangement pas. Je ne saurais pas mettre des mots dessus, mais ça ne collait pas. C'était certes sa voix à lui, mais je ne le connaissait pas assez pour définir ce sentiment. Nous chantons donc ensemble la douce mélodie, moi étant heureuse qu'Eiichi chante avec moi et Eiichi... En fait je ne sais vraiment pas à quoi il pense!

Il a l'air tourmenté et il cesse soudainement de chanter. J'arrête aussi, et le regarde, me demandant bien pourquoi il a arrêter de chanter, puisque sa voix était assez agréable à entendre. Il parait profondément perdu dans ses pensés, et je décide de ne prononcer aucuns mots. Mon compagnon finit par s'en rendre compte et il tourne la tête vers moi.

- Désolé, à force de parler d'étoile j'étais dans la lune.

Je ris doucement, ne croyant pas qu'un énorme éclat de rire serait approprié. C'est toujours en chuchotant que je lui répond.

- T'inquiète, c'est pas grave. Et tu chantes très bien toi aussi

Et en continuant de le regarder, je réfléchis. Je voyais bien qu'il avait quelque chose qui n'allait pas. Et bien qu'en apparence j'avais l'air de n'y accorder aucune importance, cela m'affectait grandement. Bien qu'Eiichi n'aie pas l'air du genre de gars qui se confie à n'importe qui, en l'occurence moi, je me sentais bien avec lui et j'avais terriblement envie de savoir ce qui n'allait pas.

- Tu sais... dis-je d'une voix hésitante, tu peux te confier à moi...

Je détourne le regard, voyant qu'il me regardait avec une pointe de surprise.

-Je sais que l'on ne se connait pas vraiment mais...

Pensant qu'à m'y prenant comme ça il ne se confierait jamais, je décide donc de foncer. Je serre légèrement les poings et respire un grand coup.

- Je peux me métamorphoser complètement et partiellement... Il y a de cela quelque années, j'étais extrêmement proche de mon frère. Qui te ressemble d'ailleurs comme deux gouttes d'eau...

Je m'interromps pour regarder encore une fois Eiichi. La ressemblance était frappante...

- Mais à cause de mon pouvoir, nous nous sommes peu à peu éloignée l'un de l'autre. Et il y a de cela 2 ans, les villageois ont découvert mon don. Et ils ont essayé de me tuer. Mon père m'a tiré une balle que j'ai pu éviter et mon frère m'a lancer un de ses regards...

Je serre les poings au souvenir de ses évènements.

- Et depuis que ses liens avec ses personnes ont étés rompus, je recherche le lien ultime, on peut dire. Un lien inaltérable... Et 2 ans plus tard je suis ici. Pour controler mon pouvoir. Et créer des liens.

Les joues rouge de gêne après m'être confié me donne chaud. Je regarde le jeune homme.

- Et c'est ce qui fait de moi Ayame Tsushihiro.

Ne supportant plus son regard, je prend une décision.

Je rétrécis soudainement sous le regard surpris d'Eiichi. Il ne reste plus que mon ensemble de cuir sur le sol. Et un chat blanc en sort. Sous forme de chat, on ne pouvait pas voir mes émotions. Et c'était très bien ainsi. La boule de poil que je suis s'étire puis baille. Sans me soucier de ce qu'Eiichi pense, je saute d'un bond gracieux sur son ventre. Je m'asseois et, pour lui signifier que je vais bien, me met à ronronner. Puis je me couche, attendant de voir ce qu'Eiichi allait faire.

Elle se mit alors à rire en entendant la phrase d'Eiichi suivit d'un compliment, il ferma alors les yeux comme pour dire merci.

- T'inquiète, c'est pas grave. Et tu chantes très bien toi aussi.

Ce n'était pas plus mal, devoir expliquer ce qu'il est vraiment ne devrait pas réellement poser de problème vus que cette académie recueille que des personnes ayant des dons mais... Eiichi contrairement à beaucoup d'autre, n'est plus humain et pire encore, il est obliger de se nourrir du sang des humains. Si il disait la vérité que ce passerait-il ? Il secoua furtivement la tête pour arrêter de pensé à tous ça, mais Ayame n'avait pas l'air d'avoir envie de changer de sujet.

- Tu sais...tu peux te confier à moi... Sortit-elle alors d'une voix hésitante.

Surprit mais toujours silencieux, il la regarda, ce qui la fit détourner le regard. Sans doute était-elle gênée d'avoir poser cette question si soudainement, mais elle continua.

-Je sais que l'on ne se connait pas vraiment mais...

Cette air hésitant, Eiichi le connaissait très bien, elle ne le montrait pas mais elle aussi avait sans doute besoin de se confier. Ce qu'elle fit quelques secondes plus tard. Il écouta donc ce qu'Ayame disait.
De surprise en surprise, il apprit donc ce qu'elle avait comme pouvoir, quand il l'avait vu dans le hall, il s'était juste dis qu'elle pouvait uniquement se faire pousser des ailes, mais non, elle pouvait se transformer complètement aussi ! De plus Ayame a un frère qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau enfin... Lui doit pouvoir dormir la nuit et manger "normalement".

Elle dévisagea alors Eiichi comme pour être sûre de ne pas s'être trompée. Ce qui le fit détourné le regard à son tour, il n'aime pas savoir qu'on le fixe ou plutôt qu'on le détaille...

- Mais à cause de mon pouvoir, nous nous sommes peu à peu éloignée l'un de l'autre. Et il y a de cela 2 ans, les villageois ont découvert mon don. Et ils ont essayé de me tuer. Mon père m'a tiré une balle que j'ai pu éviter et mon frère m'a lancer un de ses regards...

Ce genre de famille ne devrait pas existé pensait-il. Savoir que des personnes avaient le courage de tourner le dos ou plutôt exclure de façon violente un membre de leur propre famille juste parce qu'il ou elle n'était pas comme eux lui donnait une raison supplémentaire de détester les gens normaux !
Il remarqua qu'en disant cela elle serrait les poings. Elle en avait baver, c'est normal d'être en colère contre eux...
Le temps passa et Ayame termina sur une transformation en chat. Il avait beau le savoir, ça l'avait malgré tout surprit... Pour finir, elle s'allongea sur le ventre du vampire qui n'avait plus qu'une envie, en voyant cela, se relever !
Mais... Elle venait de se confier, elle s'était remémorer de vieux souvenirs douloureux de sa famille la rejetant.
Repensant à cela, il resta alors comme il était...

- ... Je sais pas trop quoi dire mais, je pense qu'ici, entourer par des personnes ayant eux aussi des pouvoirs, tu trouveras ce que tu cherches.

Son visage éclairé légèrement par la lune gardait toujours cette expression neutre, mais pourtant intérieurement il était en pleine réflexion...
Elle s'était confiée à lui, et dit des choses que lui même n'aurait pas oser dire à quelqu'un qu'il venait de rencontrer, d'ailleurs la seule fois ou il à dit qui il était, c'était pour une question de sécurité pour les personnes l'ayant sauvé. Il jugea donc "normal" de devoir parler de lui à Ayame un minimum, par politesse et par respect pour s'être confiée à lui.

- Après ce que tu viens de me dire j'ai pas trop le choix... Même si je sais pas trop par où commencer. Hum...

Après quelques instants d'hésitation, et après avoir bien réfléchit à ce qu'il allait dire, il commença.

-Mes parents sont mort, je ne connais pas le reste de ma famille, les meurtriers de mes parents m'ont enlever et élever pour faire des expériences sur moi... Au final ils m'ont transmit l'un des deux pouvoir que j'ai et en ont profiter pour m'exploiter au maximum en me transformant en un gentil toutou bien dresser, mais incapable de pensé par moi même... Pour eux, j'étais une réussite, une arme complexe. Sauf que tout ne s'est pas passé comme prévus...Et... J'ai réussi à me tirer de là.

Il s'arrêta un instant, lutant contre les flaches sanglant et douloureux de son passé. Serrant les dents et fermant ses yeux . Il voulait en dire plus, cracher sa douleur en criant ! Peut être que cela lui ferait énormément de bien, mais il ne valait mieux pas qu'il entre dans le cercle vicieux de la colère, risquant d'en dire plus qu'il ne le veut.
S'est après s'être calmé un peu qu'il reprit.

- Et hum, pour finir mon deuxième pouvoir s'est développé un peu plus tard, il me permet de soigné les blessures physique des autres...Et c'est tout ce que j'ai à dire, c'est déjà pas mal...

Il garda pour finir les yeux fermer, il avait pourtant regagner son calme, mais il préférait rester dans le noir total, écoutant le vent et les feuilles bercer par celui-ci.

- ... Je sais pas trop quoi dire mais, je pense qu'ici, entourer par des personnes ayant eux aussi des pouvoirs, tu trouveras ce que tu cherches.

Si j'aurais été sous ma forme humaine, je serais en ce moment muette d'étonemment, les yeux et la bouche grande ouverte. Mais heureusement, ma forme de félin me permet d'éviter cette pose humiliante. À la place, je ne fais que battre de la queue et ronronner plus fort. Donc Eiichi croyait donc que je trouverais ce que je cherchais... ses simples paroles me redonne espoir d'un avenir sans douleur et plein de bonheur. Créer un lien incassable n'était peut-être plus un rêve pour moi, mais bien une réalité proche et désarmante de simplicité. Le silence d'Eiichi ne me dérangeait nullement, les signes que je voyais me signifiait qu'il réfléchissait. Il fixait l'horizon et avait arrêter de bouger, imperceptiblement. Des signes que sous forme humaine je ne voyais pas, mais sous forme animale oui.

- Après ce que tu viens de me dire j'ai pas trop le choix... Même si je sais pas trop par où commencer. Hum...

Si mon visage aurait eu plus d'élasicité, un immense sourire s'afficherait sur mes lèvres en ce moment! Il est vrai que en me confiant à lui je l'avais, indirectement, obligé à parler. Mais parler m'avais fait du bien et j'avoues que mon bien-être m'importe plus que n'importe qui. C'était certes égoiste, mais la peur d'être abandonné m'avait éduqué mieux que l'aurait fait mon propre père. Mais c'est avec intêret évidement que j'écoute le jeune homme. Au fur et à mesure qu'il parlait, la rage contre ses gens amplifiaient. Être différent n'était pas une mince affaire et j'en étais consciente, étant différente moi-même. Je me demande si j'aurais été une personne normale de quelle façon j'aurais réagi le jour ou les villageois avait découvert mon véritable visage. Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'étais peu influençable et attirée par l'inconnu. Mais d'un autre coté, c'est ma différence qui a forger ce que je suis aujourd'hui et, n'ayant pas eu le don de métamorphose, j'aurais été complètement autre et comme je l'étais avant mes 10 ans. Cette simple pensée me fait frissoner. J'aurais été une jeune fille naive et prête à ce faire meurtrir par cette vie impitoyable.

Je reporte mon attention sur Eiichi. Je sentais bien qu'il me cachait des choses. Mais je ne pouvais évidemment pas lui en vouloir, puisque j'avais fait de même. J'avais bel et bien raconter mon exil mais 2 ans c'étaient écoulés depuis cette période. Et cette période avait été morbide. Et remplie de sang. J'avais passé sous le silence ce détail. J'avais tuer nombre incalculable de gens. Et se sang tacherait à jamais mes mains. Je ne pensais jamais à ses 2 années de terreur et j'avais peu à peu réussi à oublier cette période depuis ses 2 derniers mois. Mais tout venait de ressurgir à l'improviste cette nuit. Je résiste à l'envie de tendre ma main à la noirceur qui m'appelle de sa voix mielleuse. Je ne redeviendrais pas l'assassin que j'étais. Et je ne dirais évedemment pas ceci au jeune homme, peut-être me rejeterait-il comme mon ancienne famille l'avait si bien faite. La peur me prend au ventre. Non, plus jamais je ne viverais ça. Donc je suis décidée, je n'en parlerai jamais à personne.

- Et hum, pour finir mon deuxième pouvoir s'est développé un peu plus tard, il me permet de soigné les blessures physique des autres...Et c'est tout ce que j'ai à dire, c'est déjà pas mal...

Les paroles du jeunes hommes aux yeux sombres me sortent de mes pensées. Aussitot, je prend mes souvenirs et les enfermes dans un coin spécial de mon cerveau. J'avais développé cette technique au fil des ans, et elle était assez concluante. Je pouvais évité de pensé à certaine chose juste en me répétant d'oublier. Et c'est ce que je fait. Désireuse de changer mes idées, je reporte mes yeux verts en fente sur le jeune homme aux yeux fermer. D'un bond je saute gracieusement de mon perchoir. Mes pattes foulent le sol et à l'aide de mon museau, je rentre dans mon habit de cuir. Puis redeviens moi-même. Au fil des années, j'avais développé l'habitude de redevenir humaine dans mon habit de cuir sans avoir à me dénuder. Être nue ne me posait aucun problème, c'est les autres que ça gène!

De nouveau dans mon corps d'origine, je m'étire. Toutes ses confessions m'avaient rendu sérieuse et je n'appréciait pas. Redevenant moi-même, un sourire en coin orne mes lèvres. J'observe Eiichi, qui a toujours les yeux fermés. Puis je déploies mes ailes. Des plumes immaculées virvoltes un peu partout. La métamorphose étant complètement silencieuse, je me doute bien que le garçon n'a rien entendu, ou que s'il a entendu, il n'a pas réagi. J'attrape alors une plume blanche au vol. Toute souriante, je l'approche de la figure de celui-ci et la passe dans son visage. Il ouvre aussitot les yeux. J'éclate d'un léger rire. Puis je me lève, le regars porté sur la nuit. Je m'élance et cours vers l'extrémité du toit de l'école. Je me précipite dans le vide, savourant chaque seconde de ce moment. Rendu au ras du sol, je redresse adroitement ma trajectoire vers le ciel. Je vole vers le haut en effectuant quelques vrilles. Je dépasse bien tot le toit de l'école. J'effectue un léger ballet aérien sous la lune. Je ne savais pas si Eiichi me regardait mais peu m'importait. C'était ma façon à moi d'exprimé ma joie et j'était immensément heureuse en ce moment.

Après quelques secondes de vol, je perd de l'altitude. Je me positionne devant Eiichi, toujours sur le toit. Mes pieds ne touche pas le sol et je reste en suspension. Je croise les bras, ayant ma petite idée derière la tête.

-Tu as déja volé?

Puis je lui souris en attendant la réponse. Je n'avais jamais volé avec personne mais... j'avais bien envie d'essayer! Le ciel m'appelait et quelque soit la réponse du garçon, je m'envolerais seule ou accompagnée vers mon viel ami le ciel.

Ses yeux était toujours fermer, il avait entendus légèrement un bruit de mouvement dans son dos, mais il n'y avait pas spécialement prêter attention.
C'est alors qu'une plume blanche vint lui chatouillé le visage, surprit il ré-ouvrit les yeux et se retourna en direction d'Ayame qui apparemment rigolait bien. C'était la deuxième fois qu'Eiichi était son centre d'amusement, la première fois étant dans le hall quand elle lui avait ébouriffer ses cheveux... Mais bon, au moins elle s'amusait.

Elle s'éloigna subitement pour se rendre juste à l'extrémité du toit, pour finir elle sauta dans le vide s'envolant peu de temps après dans les air. Eiichi se rapprocha a son tour de la bordure observant Ayame qui avait l'air heureuse de pouvoir volé, alors que lui... Il avait toujours ce masque de neutralité, enfin bon, même si ce n'est pas facile pour lui de montrer ce qu'il ressent ce n'est pas pour autant qu'il ne peut pas ressentir la joie et le bonheur !

Quelques secondes plus tard, Ayame se rapprocha à nouveau du bord du toit, lévitant devant Eiichi. Les bras croiser, elle avait apparemment une idée en tête.

-Tu as déja volé? dit-elle alors avec un petit sourire.

- Heu ... Non. Mais si ton idée était de me porter pour voler avec moi, oubli désolé.

Son refus n'était pas dit méchamment mais, il n'était pas quelqu'un de très tactile, d'une parce que ça lui rappelait de très mauvais souvenirs, et de deux parce que sa soif de sang peut ressurgir à tout moment, surtout quand la distance entre lui et une personne se résumait à quelques centimètre.

- Mais si tu veux, je pense pouvoir te suivre et tenir la cadence, même si toi tu voles.

[HRP: Excuse moi pour le retard, manque de temps et d'inspi' ._. ]

[Pas grave, pas grave ^^]



- Heu ... Non. Mais si ton idée était de me porter pour voler avec moi, oubli désolé.

Curieusement, je ne suis pas du tout surprise de la réponse du jeune homme. C'est donc sans broncher et avec un léger sourire au lèvre que j'écoute son refus. Je m'attendais à cette réponse j'avais remarquer qu'Eiichi n'aimait pas les rapprochements et encore moins les contact physique. Je savais bien que certaines personnes détestaient ça, mais mon instinct me poussait à dire que ce n'était pas le cas du jeune homme. Il y avait une autre raison. Mais je ne pouvais simplement pas mettre le doigt dessus. J'avais beau me fier uniquement à mon instinct, il faut bien dire que j'avais l'instinct animal et féminin combiner ensemble! Mon sixième sens était donc assez fiable... Je m'apprête donc à m'envoler vers le ciel sans un au revoir, mais le son de sa voix m'en empêche.

- Mais si tu veux, je pense pouvoir te suivre et tenir la cadence, même si toi tu voles.

Mes bras retombent le long de mon corps et une expression de surprise me parcoure le visage. Je redescend mon regard et rencontre le sien. Il avait bien dit indirectement qu'il... restait avec moi? Réalisant que j'avais la bouche ouverte dut à l'étonnement, je secoues ma tête et chasse cette expression de surprise. Mais je savais qu'il avait eu amplement le temps de la ramrquer. Je redescend sur le toit, juste en avant de lui. Mon éternel sourire en coin reprend sa place habituelle, sur mes lèvres.

- Alors comme ça tu veux rester avec moi? D'accord, j'ai rien contre!

Je lui ébouriffe encore les cheveux et éclate de rire. Son visage neutre m'empêchait de savoir ce qu'il pensait et j'avoues que j'aurais adorer être télépathe en cet instant pour le savoir... Mais bon! Je ne le suis pas et je préfère de loin la métamorphose, qui offre selon moi un plus grand évantail de possibilités. Je me détourne d'Eiichi et commence à me déshabiller. Mais au lieu d'être ma peau laiteuse qui apparait sous le vêtement, ce sont plutot des plumes blanches qui font leur apparition. Je dépose sans grande délicatesse mon habit de cuir à coté de moi en tas, puis me retourne vers le jeune garçon. Évidemment que j'avais une idée en tête...

- Je n'ai plus envie de voler! À la place, on va faire la course!

Je lui souris encore et fait disparaitre mes ailes immaculées. Je me précipite vers le toit et saute dans le vide. Je réaterris souplement sur le sol, sans une égratignure. Il faut bien dire que je n'avais pas seulement hériter des 5 sens exeptionnels des animaux, mais aussi leur endurance et leur agilité. Puis, mon entrainement intense pendant 6 longues années avaient fait le reste. Je me relève et me retourne pour voir si l'autre avait suivi. Effectivement, je l'aperçois à coté de moi. Je souris. Une fois encore, mon instinct ne m'avait pas fait défaut. Je savais qu'il aurait été capable de sauter du deuxième étage. Mais je suis quand même légèrement surprise qu'il l'aie fait encore plus silencieusement que moi, puisque je n'avais rien perçu.

Je lui tire la langue amicalement et m'avance un peu pour m'éloigner de l'école. Devant nous se tenait une grande étandue d'herbe, avec quelques arbres par-ci, par-là. Parfait pour faire une course. En fait, j'avais plutot proposé de faire une course pour voir jusqu'à quelle vitesse il pouvait aller. Il avait bien vu à qu'elle vitesse j'allait en volant, ce qui était plus rapide qu'un humain ordinaire, et il avait affirmé pouvoir me suivre...

Je m'arrête finalement de marcher après quelque secondes et attend qu'il me rejoigne. Je m'accroupis quelque peu, pour faire comme si j'allais courir sous forme humaine.

- À vos marque? Prêt?

Puis, je prend une pause de 2 secondes, pour faire durer le suspens, et aussi pour lancer ma métamorphose.

-PARTEZ!

Aussitot dit, je deviens un chien blanc qui s'élance vers l'infini. Mes pattes me portent assez rapidemment et je ferme les yeux un instant pour profiter du vent dans mon pelage. Puis je les rouvres pour apercevoir Eiichi qui courait aussi vite que moi! Si j'aurais pu rire, je l'aurais fait! Je décide donc d'augmenter d'un cran le défi. En pleine course, je me métamorphose, chose dangeureuse mais que je maitrisais aisément. Sans même perdre de vitesse, je deviens guépard et m'élance. Mon corps s'arcquant sous la vitesse, j'en profitais maintenant pleinement. Puis je détourne la tête. Et aperçois encore une fois Eiichi qui suit! Stupéfaite, je perds toute concentration et n'aperçois évidemment par la roche coupante planté à la verticale. Je met pile la patte dessus et à cause de la douleur, perd tout controle. Je m'écrase lourdement dans l'herbe, faisant quelque culbutes.

Je m'arrête enfin, un bourdonnement sourd emplissant mes oreilles. J'étais redevenu humaine sous le coup du choc, nue et la main en sang. Je sentais mon coeur battre dans ma plaie. Le sang ne m'avait jamais répugné, il me fascinait, au contraire. Et avec tout les assassinats que j'avais fait, on pouvait dire que j'étais accoutumé à ce liquide. C'est donc sans dégout que je regarde ma plaie, qui était assez profonde. Elle saignait beaucoup, laissant des filets de sang s'écouler à plusieurs place sur mon bras. J'aurais bien pu prendre un T-shirt pour stopper l'hémoragie, mais j'étais complètement nue. Je me retourne donc pour voir où étais Eiichi, et je l'aperçois à coté de moi, un peu plus loin. Je me lève donc, ma nudité m'étant complètement égal, et me dirige vers lui.

Faire une course avec Eiichi ? Pourquoi pas, cela pourrait peut-être être intéressant. Même s'il se doutait un peu que son envie n'était pas de faire la course mais la curiosité... C'est évidement peu courant d'entendre une personne dire qu'il peut suivre au sol la vitesse d'un oiseau. Bon il était pas sûr de ce qu'il avançait mais c'était la première chose qui lui était venu à l'esprit.

- D'accord, si tu veux.

Elle sauta alors du toit pour atterrir à même le sol, ça l'étonnait pas mal de voir qu'elle était capable de sauter d'aussi haut sans se blesser. Il lui emboita donc le pas retombant sans faire un seul bruit. Quand elle le regarda elle avait l'air surprise, et comme simple réponse, Eiichi à eut le droit au tirage de langue d'Ayame. Peu de temps après, ils se retrouvèrent sur une grande étendue d'herbe avec quelques arbres, elle voulait faire la course sur une ligne droite ? Elle risquait d'être surprise... Car la plus grande force d'Eiichi était avant tout l'agilité et la vitesse, donc courir sur une ligne droite et sans obstacle pour le ralentir ...

- À vos marque? Prêt?

*Oups elle était déjà prête à lancer la course*

Il resta simplement debout les bras croiser, attendant le "partez". Il n'avait pas pour idée de se donner à fond, car il n'aime pas user de sa force juste pour faire une démonstration de ce qu'il est et de ce qu'il est capable de faire, il se contentera donc de la suivre.

-PARTEZ!

Sa transformation en chien surprit légèrement Eiichi, mais ça ne l'empêcha nullement de suivre son rythme. Ayame continua de plus belle en se transformant en guépard, il garda cependant le rythme qu'avait le chien pendant un petit instant, profitant de cette écart entre lui et elle pour bondir agilement juste à coter d'elle, suivant tranquillement le guépard.
Soudain, elle trébucha et roula un moment le temps de perdre de la vitesse. Il s'était passé quoi ? Eiichi se stopa nette, pour allé la voir, et visiblement, elle n'était plus sous la forme d'un guépard mais sous sa forme original, par contre sans le moindre vêtement... Il s'approcha voulant savoir ce qu'il s'était passé mais.

- Il c'est passé quo'...

Son regard fixa sans pouvoir lâcher prise la main ensanglanté d'Ayame. Cela fait maintenant 4 jours qu'il n'avait pas chasser, et même si il était capable de parfaitement se contrôler... Rien que de voir du sang lui réveillait sa soif... Il secoua la tête pour se raisonner, puis enleva sa chemise, laissant paraitre ses bras, sur son épaule gauche l'on pouvait distingué une sorte de tatouage "01" effacer brièvement par trois cicatrices, sa peau était blanchâtre, aussi blanc que son visage à vrai dire. Sans plus attendre il lui tendit alors la chemise.

-Tiens, couvre toi avec ça au moins. Je vais m'occuper de ta main mais ça risque de faire un peu mal, enfin bon... C'est mieux que de garder la blessure.

Sans plus attendre, il lui attrapa le bras avec sa main gauche, puis passa sa main droite sur la plaie, une petite lueur bleuté éclairait la paume d'Ayame et d'Eiichi.

- Apparemment tu est meilleurs au vol qu'à la course.

Il disait ça d'un ton taquin, enfin il fallait tout de même le savoir... Finalement la plaie d'Ayame disparut, pour réapparaitre sur la main d'Eiichi qu'il plaça tranquillement dans son dos pour garder la faiblesse de son don secret. Il profita d'un moment ou Ayame ne le regarda plus pour partir chercher discrètement ses vêtements, en l'espace de quelques secondes, il avait déjà fait l'allée et le retour, le tout, sans qu'elle ne s'en rende compte.

- Tien tu seras peut être mieux avec ça non ? Dit-il alors tout en tendant le vêtement en cuir d'Ayame.

Je marche tranquillement vers Eiichi, mon bras plein de sang pendant à coté de moi. La douleur était bien flagrante, mais j'avais vécu bien pire! Mais ça faisait tout de même mal... c'est donc en serrant légèrement les dents que j'arrive près de l'autre.

- Euh... Tu pourrais me...

Avant même que je finisse ma phrase, Eiichi ôte son haut et me le passe. Je me retiens d'éclater de rire. Si j n'aurais pas été blessée, la perception de la scène aurait été tout autre avec moi nue en face de lui. Je reprend mon sérieux.

-Tiens, couvre toi avec ça au moins. Je vais m'occuper de ta main mais ça risque de faire un peu mal, enfin bon... C'est mieux que de garder la blessure.

J'acquiesce puis fait ce que me dit Eiichi en prenant le vêtement et l'enfilant pour me cacher quelque peu. J'essaie de tacher le moins possible la chemise, et réussi assez bien. Il faut bien dire qu'Eiichi était mieux bati que moi, qui était plutot du genre petite et fine, alors le vêtement était assez lousse. Je fais bien attention de ne pas le tacher, puisqu'il ne m'appartenait pas. Aussitot mon bras passer, il me prend la main, puis passe la sienne dessus. Je fronce les sourcils lorsque je vois la lumière bleue. Je me rappelle alors ce qu'il m'avait dit il y a de cela quelques instants. Il pouvait guérir les blessure physique. Mais c'était son deuxième pouvoir. Quel était le premier? Je grimace. Effectivement, le traitement ne faisait pas du bien. Mais je ne dis pas un mot, regardant plutot avec fascination ce que fait le jeune homme.

- Apparemment tu est meilleurs au vol qu'à la course.

Sans même quitter des yeux la main d'Eiichi, je souris et lui réponds:

- Ce n'est pas de ma faute! C'est toi qui m'a déconcentrer! Mais il est vrai que je suis meilleure pour voler!

Son ton taquin m'avait surprise, mais m'avait enchanter. J'avais déjà l'impression que le jeune homme était plus amical, malgré son visage toujours neutre. Je relève la tête pour lui tirer la langue encore une fois, et lorsque je redescend mon regard, j'aperçois ma main sans une égratignure. Je me tape ensuite dans les mains. Plus aucune douleur! Je souris devant cette constatation puis observe ensuite le sang descendant le long de mon bras. Il n'y avait évidemment pas d'eau dans les environs pour que je puisse me nettoyer. Alors, je deviens chat.

Le sang qui était sur ma peau s'imbibe dans mon pelage blanc. Sans plus en faire de cas, je redeviens humaine. Le sang était disparu, emprisonner dans mon pelage. Il faut que je pense à me laver sous forme de chat demain cependant... Je réenfile la chemise du jeune et me tourne pour apercevoir celui-ci avec mes vêtements de cuir dans les mains.

- Tien tu seras peut être mieux avec ça non ?

Sans même répondre, je le fixe avec une lueur de perplexité et d'étonnement dans le regard. Je me souvenais très bien d'avoir déposé mon habit sur le sol du toit. Alors comment se faisait-il qu'il aie dans ses mains? Après quelque secondes, je prends mes vêtements sans dire un mot. Je serre les dents pour me retenir de poser la question qui me permetterait de savoir ce qu'il s'est passé. Habituellement, je ne me serais pas retenue, mais le fait est que je savais qu'il ne me dirait pas la bonne réponse. Alors je me tais et commence à ôter la chemise du jeune homme, qui était toujours torse nu. Je me rhabille ensuite rapidemment, sans me soucier s'il me regardait ou non. Être nue était normal pour moi, autre chose que j'ai hérité des animaux.

Une fois prête, je commence à marcher vers l'académie, mes questions tourbillonant dans ma tête. Le vent soufflait face à nous et c'est avec bonheur que j'acceuille cette brise. Je soupire. Eiichi n'arr^tait pas de me surprendre depuis tout à l'heure, alors que lui était toujours neutre... et je me trouvais vraiment idiote d'être la seule surprise! Soudainement, le vent tombe. Puis une odeur parvient à mes narines. Le sang. Je fronce les sourcils. Pourtant, je n'en avais plus une seule goutte sur moi!? Et j'avais bien fait attention de ne pas en mettre sur la chemise d'eiichi... alors d'où cela venait-il?

Je me tourne vers celui avec lequel je marchais et aperçois sa main cacher derrière son dos. Je marche encore pendant quelques secondes sans rien faire puis, pour le prendre au dépourvu, lui saute carrément dessus. Je prend sa main cachée derrière lui et l'observe en vitesse avant qu'il ne la recache. Je m'aperçois qu'il s'est coupé à la main. Puis je me rend aussi compte que c'est la même blessure que moi. Et sur la même main! Puis je comprends.

- Tu as transfèré ma blessure sur ton corps!?

Je le lache puis m'éloigne légèrement de lui. Mon coeur battait à tout rompre et j'étais au bord de la panique. Je venais de rompre ma promesse que j'avais faite il y a de cela quelques mois...


J'effectu la tâche rapidemment et efficacement, comme à mon habitude. En fait, j'était payée pour ça. Je jette un regard sans émotions au corps sans vie devant moi et me détourne. Pour me figer. Une fillette de 5 ans me regarde, ses grands yeux bruns remplis de larmes. Ses cheveux argentés étaient tout ébourrifé, signe qu'elle venait d'être réveillée. On ne m'avait pas dit de tuer une petite fille... alors je me dirige vers la sortie lorsque je sens ma main aggripée. Je baisse le regard et la voie. Elle me regarde. Et dans ses yeux brille une flamme, une flamme de détermination. La même que j'avais avant qu'elle ne sois éteinte il y a de cela 2 ans... Et la petite me ressemblait étrangement.

-Pourquoi tu as fait ça?

Sa voix cristalline me sort de ma torpeur et je me défait d'elle brusquement. J'était sous le point de craquer. Je n'en pouvait plus de tout ça. Mais malgré tout, j'essaie de m'enfuir. Puis sa voix me stoppe encore.

-C'est pas bien de faire ça... Tu dois arrêter de faire mal au gens. Promet-moi que tu ne fera plus mal au gens!

Je m'étais retournée et avais fixée la jeune dans les yeux, comme en transe.

-Promet!

-Promis...

J'avais seulement émis un simple murmure. Aussitot, je m'étais détourné et m'étais enfuie dehors. Cette jeune fille venait de me libérer. Et je le savais. Grâce à elle j'avais quitté la guilde d'assassin du quel je faisais parti. Une semaine plus tard, je reviens au village où la petite fille habitait. Mais il y avait personne. Je demande alors à un villageois où elle est. Et me répond qu'elle est morte. Je savais ce qui était arrivé. Elle en savait trop. Et la guilde l'avait éliminé. Ma promesse reste intacte depuis ce jour. Pour cette petite fille qui m'avait offert une nouvelle vie.


Je reviens brusquement à la réalité. À ce simple souvenir, les larmes me montent aux yeux, mais je ne m'en préocupe pas. Je fixais simplement Eiichi, espérant de tout coeur qu'il puisse me rendre ma blessure. Sinon ce serait comme rompre ma promesse.

-Rend-moi ma plaie s'il-te-plait...

Ma voix c'était faite suppliante. Je me reprend aussitot, puisque jamais je ne supplirais personne.

- S'il-te-plait Eiichi. Fait-le!

En voyant Eiichi avec ses vêtements elle l'avait regarder d'une façon curieuse... Dans un sens c'est peut être normal, il voulait juste faire vite enfin bref, elle ne lui demanda rien, c'était pas plus mal.
La chute d'Ayame était apparemment de la faute d'Eiichi, pourtant pendant la course il croyait qu'il était rester discret... Elle lui tira donc pour la seconde fois la langue. En entendant cette phrase Eiichi eut un petit soupir, l'air de dire, qu'il fallait faire attention devant soit quand on court.

Peu de temps après Ayame lui rendit son haut, qu'il enfila sans plus attendre. Tout deux à nouveau vêtus, ils reprirent la marche en direction de la grande battisse qu'ils avaient quitté. Sans s'en rendre compte Ayame avait soupçonné quelque chose de louche chez lui, et en l'espace de quelques secondes elle lui attrapa la main qui était blesser, ce n'était pas si grave qu'elle s'en rende compte, mais c'est juste d'un point de vue pratique que ça le dérangeait, si l'on savait qu'il pouvait soigné n'importe quoi mais qu'en retour il récupérait la blessure, personne voudrait de son aide. Il allait alors lui expliquer tranquillement ce point de vue, mais Ayame réagissait bizarrement.


- Tu as transfèré ma blessure sur ton corps!?

- Il valait mieux que...

-Rend-moi ma plaie s'il-te-plait...

Malgré son air toujours aussi neutre, l'un de ses sourcil s'éleva légèrement d'étonnement. Pourquoi elle voulait qu'Eiichi lui rende ça ? Et puis ça l'arrangeait pas spécialement, si elle saignait a nouveau... C'était un peu comme tendre un bout de viande à un lion qui n'a pas manger depuis quatre jours... Et puis de toutes façon ce n'était pas possible de la lui rende, ce qui régla le problème.

- Je peux...

- S'il-te-plait Eiichi. Fait-le!

Elle avait l'air a moitié en colère contre lui, pourtant ce n'était pas la mer à boire, de plus Eiichi guérissait plus vite que les humains... Bon uniquement quand il se nourrit de sang, mais ça reste plus rapide qu'eux... Et puis c'est pas ça qui allait le tuer franchement.

- Écoute moi au moins... C'est impossible pour moi de transférer une de mes blessure sur un autre corps, je sais pas ce que tu as mais ça va allé je t'assure... Je vais pas en mourir, en plus tu n'as pas à te juger coupable de ça vus que si je l'ai fait c'est que j'étais d'accord.

Apparemment ça l'ennuyait vraiment qu'il ai fait ça, mais maintenant il ne pouvait plus faire marche arrière, et puis de toutes façon s'il en avait la possibilité, il le referait. C'est beaucoup mieux que de ... D'essayer sans le savoir de la tuer.
Quoi qu'il en soit, il lui tourna le dos et reprit son chemin en direction de l'académie.

- Et si ça te gêne que je te soigne, tu n'as plus qu'a essayer de ne plus te blesser.

Il se retourna dans sa direction, et la regarda fixement dans les yeux. Un regard qui voulait dire que ce n'était pas négociable, pourtant son visage n'avait pas spécialement changer...

- Que ça soit toi ou n'importe qui d'autre, je me dois de vous soigné, car... Je ne supporte pas la vue du sang mis à part le mien.

Phrase pouvant être qualifier de très clair... Mais ce qu'il voulait dire par "Ne pas supporter la vue du sang" il n'y avait que lui et trois autres personnes qui savait pourquoi. Il sait parfaitement qu'il pouvait être très dangereux avec des personnes qu'il ne connait pas et réciproquement, un accident pouvant être qualifier de banal pour tous le monde pouvait en réalité se transformer en cauchemar pour tous le monde. Comme le cas de la coupure d'Ayame, si par malheur cela s'était produit alors qu'il était presque à sa limite d'abstinence de sang... Il aurait pu la tuer sans le vouloir.

- Écoute moi au moins... C'est impossible pour moi de transférer une de mes blessure sur un autre corps, je sais pas ce que tu as mais ça va allé je t'assure... Je vais pas en mourir, en plus tu n'as pas à te juger coupable de ça vus que si je l'ai fait c'est que j'étais d'accord.

Tout le long que le jeune homme s'explique, ma tristesse d'avoir rompu ma promesse disparait peu à peu pour être remplacé par la rage. Je ne m'inquiétais nullement pour lui.Cette petite fille m'avait sauver la vie en sacrifiant la sienne et la seule façon que je la remerciait, c'était en blessant quelqu'un à nouveau! En fait, la rage n'était pas diriger vers Eiichi, mais plutot vers moi-même. J'avais l'impression de revenir en arrière et de redevenir celle que j'étais avant. Chose que je ne supportais pas.

- Et si ça te gêne que je te soigne, tu n'as plus qu'a essayer de ne plus te blesser.

Cette phrase se fait répondre par un grognement animal menaçant de ma part. Comme si je m'étais blessé volontairement! N'importe quoi... Il se retourne encore pour me fixer, regard que je soutient totalement, évidemment.

- Que ça soit toi ou n'importe qui d'autre, je me dois de vous soigné, car... Je ne supporte pas la vue du sang mis à part le mien.

Cette fois-ci, je suis intrigué. Que voulait dire cette phrase? J'en avais assez d'être dans l'ignorance! Ma rage est encore plus flagrante et sans plus attendre je m'approche de lui à grand pas, jusqu'à me retrouver à quelques centimètres de lui.

- Mettons une chose au clair. Si je me blesse de nouveau et que tu es près de moi, sauve toi en courant. Mais JAMAIS ne t'avise de réutiliser ton pouvoir sur moi! Compris?

Mais cette simple phrase ne m'avais pas calmer, au contraire. Surtout en voyant son masque de neutralité. Je détestais être dans l'ignorance!

-Mais qui es-tu? Tu ne peux pas savoir à quel point c'est énervant de toujours se frapper à ton mur de neutralité!! Ça nous donne juste l'impression que nos défauts sont plus flagrants alors que toi...

Je me détourne et marche 2 pas, avant de me retourner à nouveau, regrettant ce que j'ai dit. J'étais plus calme, et du même coup plus réfléchie. Et je savais maintenant que ce que je venais de dire était totalement inutile et pas réellement vrai. Il est vrai que c'était énervant, mais j'avais bien sur passé sous le silence le fait apaisant d'être aux coté d'une personne comme lui. Et bien que je sache que ce n'était peut-être pas nécessairement voulu qu'il soit comme ça. Avant qu'il puisse dire autre chose, je le regarde une fois de plus dans les yeux.

-Désolé de m'être énervée... je ne pensais pas spécialement ce que je disais... C'est juste que j'ai rompu ma promesse de ne plus jamais blesser personne d'autre après tant de sang...

Je m'arrête net dans ma phrase, me figeant. J'en avais trop dit. Beaucoup trop dit. Pourtant, je n'étais pas du genre à me confier facilement, mais c'était une autre facette de la personnalité d'Eiichi. J'avais l'impression que je pouvais tout lui dire. Et c'était mauvais. Une expression horrifiée prend place sur mon visage et je cherche un moyen de rectifier la situation. Je ne savais pas si Eiichi avait bien perçu le sens de ma phrase, où s'il l'avait compris d'une autre manière. Mettant toute mes chances sur la deuxième option, je redeviens neutre.

-Oubli, je n'ai rien dit...

Puis, je reviens vers lui et nous continuons de marcher vers l'école. Après quelques secondes de silence, je me mord la lèvre, me sentant mal. Puis je marmonne de façon presque inaudible:

-Merci pour la coupure...

Mais malheureusement, je savais bien qu'il avait entendu.

- Mettons une chose au clair. Si je me blesse de nouveau et que tu es près de moi, sauve toi en courant. Mais JAMAIS ne t'avise de réutiliser ton pouvoir sur moi! Compris?

Facile à dire, ça l'énervait pas mal d'entendre ça, que de conclusion hâtive... Même si de toutes façon il garda pour lui ce sentiment d'énervement, vus que de toutes façon, il savait qu'il ne l'aidait pas à comprendre. Ce qu'il est n'est pas facile à expliquer, et il ne se voyait vraiment pas arriver avec un sourire radieux et dire: "Bonjour je m'appelle Eiichi et je suis un vampire, attention a vous je pourrais vous tuer."

Voila pourquoi il gardait tous cela pour lui, pourquoi des humains même avec des pouvoirs... Baisseraient leurs gardes face à lui ? S'il adressait la parole à quelqu'un. Il s'imaginerait quoi ? Eiichi n'est pas devin, mais il sait très bien comment les humains réagissent face au danger. Ils commencent par ignorer le problème sans pour autant totalement l'oublier... Par la suite si un autre problème survient, ils commencent par pointer du doigt le "pas comme eux", ça ne dure qu'un temps, la fin se résumant par un règlement de compte. Ce qui n'est pas comme eux, et qui les dérangent, ils l'éliminent, ou bien ils l'exploitent, se moquant totalement de savoir si le phénomène en cage souffre ou non. Ce fut le cas pour Eiichi, mais pire encore, car ce sont les humains qui l'avaient transformer en vampire. Ils étaient capable de sacrifier l'un des leurs pour leurs foutue cause.
Quoi qu'il en soit. Elle n'y était pour rien, donc il n'avait pas besoin de s'énerver. Il garda néanmoins le silence, écoutant attentivement ce qu'elle avait à dire, et d'ailleurs ce n'était pas fini.

-Mais qui es-tu? Tu ne peux pas savoir à quel point c'est énervant de toujours se frapper à ton mur de neutralité!! Ça nous donne juste l'impression que nos défauts sont plus flagrants alors que toi...

Alors que lui souffrait de ne pouvoir rien dire... De temps en temps il croise de nouvelle tête dans l'établissement, il ne vas pas spécialement au devant d'eux, de toutes façon il y a obligatoirement un petit curieux pour l'accueillir. Avec des belle phrases comme: "Bonjour je m'appelle machin chose, je peux faire ceci cela, et toi ?"
Bon, il n'en avait rien à faire de toutes façon, tous le monde avait le droit de gérer comme il le voulait son pouvoir et sa cote de popularité. Mais c'était juste l'action de pouvoir déballé ce qu'il est sans se torturer l'esprit par diverse questions, qui pour lui est une mission impossible.
Il voulait lui répondre quelque chose mais au final elle continua, il préféra donc garder le silence.

-Désolé de m'être énervée... je ne pensais pas spécialement ce que je disais... C'est juste que j'ai rompu ma promesse de ne plus jamais blesser personne d'autre après tant de sang...

La promesse de ne plus jamais blesser qui que ce soit ? Après tant de sang ? Pour Eiichi, une promesse équivaut à s'empêcher de vivre comme l'on veut en se privant par la même occasion d'un peu de bonheur. Enfin, pour lui il voyait ça comme ça, la preuve, la promesse qu'Ayame avait faite à cette personne en était devenu une obsession. Il n'y a là rien de grave si l'on blesse sans le vouloir une personne, bien entendus ça dépend de la gravité de la blessure il en était bien conscient. Mais une blessure sans gravité apparente comme celle qu'il avait actuellement ne devrait pas être comprit dans sa promesse... A ce stade, il suffit de couper légèrement la main de quelqu'un sans le vouloir avec un couteau pour que la promesse soit rompue. Bref, ce n'était pas facile pour lui de comprendre ce genre de promesse. En revanche, il porta particulièrement son attention quand elle parla de "tant de sang". Que voulait-elle dire par là ? Qu'elle avait tuer des gens ? Bon, de toutes façon ça ne le regardait pas, et il n'était pas bien placer pour dire quoi que ce soit sur ce sujet.

-Oubli, je n'ai rien dit...

Il continua de garder son silence, qui pouvait peut être, être un peu lourd. Elle reprit la marche, et Eiichi lui emboita le pas tranquillement comme si rien ne s'était passé. Elle marmonna cependant une petite phrase.

-Merci pour la coupure...

Il ne lui répondit strictement rien, elle savait déjà sa réponse. En revanche, tout en continuant de marcher, il voulait continuer de discuter sur le passé d'Ayame, bien entendus de façon subtile, nullement besoin de lui dire de but en blanc ce qu'il pensait. Ce n'est pas non plus qu'il s'y intéressait car de toutes façon, il n'est pas intéresser par le passé des autres.

-Tu sais... Beaucoup de personne ici on vécus pas mal de truc moche dans le passé, des parents qui les ont abandonné, d'autres qui n'ont même pas connu leurs parents, ou très peu...Ça je pense que c'est le plus petit problème que je puisse te cité. Malgré tout ils continuent de vivre comme ils peuvent et ça avec le sourire. Ces gens là ont comprit une chose de très important... Qu'il ne fallait pas vivre dans le passé. Ce que je veux dire par là, c'est que ce que tu as fais dans le passé ne m'intéresse absolument pas. Et si je peux te donner un conseille... Cette histoire de promesse, essaye de comprendre son sens subtile. Ça m'étonnerais franchement que cette personne t'ai fais promettre quelque chose qui a pour but de te faire souffrir.

Toujours en marchant il s'étira légèrement les bras qui s'étaient un peu engourdit. Puis il reprit.

- Je pense plutôt qu'il ou elle voulait te dire par là que tu ne devais pas les blesser gravement. A quoi ça rimerait si à la moindre étourderie tu te mets à paniqué de peur de rompre cette promesse ?

Les grands moment d'explication d'Eiichi, ça il avait commencer à le faire que depuis qu'il était arriver ici, car de toutes façon avant il n'avait personne, et personne ne se confiait à lui, ce n'est pourtant vraiment pas sa tasse de thé, préférant largement les phrases courtes aux longue, mais de temps à autre il était bien obliger de le faire, de façon à ce que ce qu'il cherche à faire comprendre ne soit pas mal interpréter. Les voila finalement arriver au pied du mur de la battisse, Eiichi s'adossa alors sur celui ci et regarda Ayame, il se demandait ce qu'elle allait répondre, peut être avait-il été trop familier avec elle, enfin bon ce qui est dit est dit. Mais si elle se braquait encore, il n'insisterait pas.

Le silence d'Eiichi après mon remerciment me fait un bien fou. C'était aussi un autre coté positif de ce garçon. Il ne c'était pas sentis obligé de me répondre par une phrase fendante dans le genre "Il était temps que tu me remercie!", ou d'autre chose dans le genre. Je sais que mon mur mental en aurait pris un coup, après toute les confessions que je lui avais faite, qu'il ait réaliser leur sens ou non. C'est donc avec un léger sourire que je me redirige vers l'académie en sa compagnie, quand sa voix résonne une fois de plus. Tout le long de son explication, je garde mon regard braqué sur lui et l'écoute attentivement.

- Et si je peux te donner un conseille... Cette histoire de promesse, essaye de comprendre son sens subtile. Ça m'étonnerais franchement que cette personne t'ai fais promettre quelque chose qui a pour but de te faire souffrir. Je pense plutôt qu'il ou elle voulait te dire par là que tu ne devais pas les blesser gravement. A quoi ça rimerait si à la moindre étourderie tu te mets à paniqué de peur de rompre cette promesse ?

Dès qu'il finit sa phrase, je détourne mon regard et me rend compte que nous sommes rendus à l'école. Pendant qu'il s'accote au mur de celle-ci, je regarde le ciel en souriant. Encore une fois j'allais m'expliquer. J'avoues que c'était la première fois de ma vie que je m'ouvrais tant avec quelqu'un, après Ahiko. Et cette personne lui ressemblais comme 2 gouttes d'eau. Finalement, j'ouvre mes lèvre toujours en forme de sourire.

- Vois-tu, selon moi, il y a des degrés de gravité aux promesses. Et cette promesse que j'ai fait m'a sauvé la vie si on peut dire. Je lui accorde donc autant d'importance que ma propre vie. En fait, ma promesse est l'oeuvre d'une petite fille de 5 ans. "Promet-moi que tu ne fera plus mal au gens!", c'est ce qu'elle m'a dit. Et j'ai promis. Et cette petite fillette est... morte à cause de cette simple phrase.

Je repense à cette petite fille qui me ressemblait comme 2 gouttes d'eau. Elle avait payé un si grand prix... Peut-être que si j'avais été tué par mon village, elle serait entrain de ceuillir des fleurs dans son jardin avec ses 2 parents que j'avais tué. Je me tenais responsable de sa mort, bien que je l'aie épargné cette journée-là, et sa mort me pèse bien plus que les autres. Je lâche le ciel des yeux et les pose sur Eiichi. Je lui souris encore une fois. Bien qu'on parlait de mort, je repensais à la fillette qui m'avait sauvé la vie et cela me faisait sourire. Puis je repense aux autres paroles d'Eiichi.

- Tu sais, moi aussi j'essaie de ne plus regarder le passé. Mais ce passé est arrivé il y a de cela à peine 3 mois... j'ai donc encore de la difficulté à me retourner!

Étrangement, je me sentais toute bizarre. Peut-être était-ce le fait qu'il était 3 heures du matin ou que je commençais enfin à tisser un lien avec quelqu'un... qui sait?

- Je sais dans quoi je me suis embarqué lorsque j'ai fait ma promesse. Elle m'a libérée et enfermé d'une certaine façon... si je me fais attaquer, je me contenterais de fuir, en espérant que si un ami est avec moi, il sra en mesure d'en faire autant que moi.

Je soupire. Il était vrai que je m'étais embarqué dans quelque chose en faisant cette promesse! Mais peu m'importais de toute façon.

- Et aujourd'hui j'ai rompu ma promesse. Mais je vais quand même continuer de la tenir tout le reste de ma vie.

Je me tais après avoir tant parler. Je venais d'expliquer mon point de vue plus que nécessaire... mais bon! Ça faisait du bien de confier une partie du fardeau qui pesait sur moi depuis si peu de temps. En fait, au font de moi, c'était du désespoir qui avait. À seulement 16 ans et déjà un monstre... Mais j'étais bien trop fier pour m'oter la vie ou m'exclure de la société. Et la mort serait bien trop douce... Autant vivre avec mon fardeau et essayer de me rattraper le plus possible le reste de ma vie. En commençant par tenir ma promesse. Mais avant tout, il fallait que j'apprenne à communiquer, créer des liens. L'académie était la première étape de ma "guérison". Après, on verra.

Toujours face à Eiichi, je m'avance vers lui et m'assis contre le mur, à coté de lui. Je lève la tête pour le regarder. Wouh! Mais c'est qu'il est grand comme ça. Je ris face à ma constatation tout en me passant une main dans mes cheveux argentés.

- Tu savais que tu étais bon pour donner des conseils?

Elle lui expliqua à son tour son point de vue. Il se doutait bien que la personne à qui elle avait promis ça était morte, après tout, on n'accorde pas la même importance à une promesse faite par des personnes encore en vie enfin... Toujours en prenant en compte la graviter de la promesse. Toujours est-il que lui préférait encore rompre une promesse en échange d'une vie sauve. Et puis, il fallait être réaliste. Pour lui tenir une promesse jusqu'au bout n'est pas spécialement évident... Comment pouvoir tenir une promesse à vie ? Vus qu'il ne peut pas mourir de vieillesse. A moins qu'un jour il décide de ne plus côtoyer d'humain comme ça les promesses ne s'accumulerait pas.

Ce genre de pensée ne lui plaisait pas. Et il n'avait pas envi d'y pensé...
Ayame s'adossa à son tour au mur, juste à coter d'Eiichi, il sentait qu'elle le regardait. Qu'il n'aimait pas être observer, ça le mettait mal à l'aise, pour la bonne raison qu'une fois quand il trainait dans la rue, une femme avec son fils lui avait demander son chemin. Ça pouvait paraitre idiot vus comme ça... Sauf qu'après lui avoir expliquer où elle se trouvait, le gamin lui avait demander pourquoi il avait deux grandes dents. Sur le coup c'était stressant, heureusement juste que cette personne n'était pas du coin. Une remarque comme celle ci dans l'établissement serait encore plus dérangeant, vus qu'ils savent où ils mettent les pieds ! Et ça ne peut qu'attirer la curiosité.
Il voulut alors bouger et faire quelques pas, mais il n'eut pas le temps.

- Tu savais que tu étais bon pour donner des conseils?

Il garda alors sa place, tant pis.

- J'ai juste dis ce qu'il me passait par la tête rien de plus.

Il croisa les bras tout en regardant le ciel et la lune, il commençait à ce faire tard. Enfin lui niveau horaire il n'en avait rien à faire vus qu'il ne dormait jamais. Que ça lui manquait ce simple fait de pouvoir dormir, sentir son corps s'engourdir par le sommeille. Au lieux de ça, il devait sortir la nuit discrètement de façon à pouvoir se nourrir... Rien que d'y penser ça lui donnait faim, il secoua alors la tête pour ôter ça de son esprit et voulut ce changer rapidement les idées. Il s'approcha alors d'Ayame et sans dire un mot il la souleva, il recula alors un peu du mur tout en visionnant un lampadaire puis le toit.

- Allé on remonte.

Il sauta sans prévenir pour commencer sur le lampadaire puis sauta une nouvelle fois ce coup si en direction du toit. Arriver sur le toit, il re-déposa Ayamé comme si de rien était.

- Il ce fait tard, tu dois être fatiguée.

Il avait dit ça de façon totalement improvisé. Tout simplement parce qu'il commençait à ressentir le besoin de boire du sang. Les premiers symptômes étant d'y avoir pensé tout à l'heure quand il était en bas. A partir de ce moment cette envi risquait de s'aggraver avec le temps, donc il préférait partir tout de suite de façon à pouvoir se contrôler. Lui aussi avait fait une promesse à quelqu'un concernant son... Régime alimentaire, même si celle ci n'est pas évidente à tenir. Finalement, tous le monde porte sa croix.
Il espérait qu'une seule chose, qu'elle ne lui demande pas ce que lui allait faire. Et qu'elle n'ai pas l'idée de l'accompagné. Si non, comment allait-il sortir de cette affaire...

- J'ai juste dis ce qu'il me passait par la tête rien de plus.

Je souris une fois de plus. Je me sentais vraiment idiote d'avoir dit ça soudainement. Mais ça me faisait rire aussi! Je regarde l'étandue herbeuse devant moi. Mouais... pas très divertissant! De plus, tout les élèves dormaient à cette heure et tout les commerces étaient fermés. Il n'y avait vraiment rien à faire... Je me sens soudainement soulevé et je sursaute, aggripant par le fait même la première chose qui me tombe sous la main. La chemise d'Eiichi? Je relève la tête et l'aperçois à quelques centimètres de moi.

- Allé on remonte.

Quoi!? Et puis je le sens quitté le sol. Si j'aurais pu, j'aurais crier tellement j'étais surprise, mais ma fierté m'en empêche, naturellement! Arrivé sur le toit, il me dépose et j'éclate de rire. J'aurais très bien pu le faire seule, mais j'avoues que je trouvait son moyen beaucoup plus amusants! J'avais beau ne pas être normale sous forme humaine, je ne pouvais sauter aussi haut!

- Il ce fait tard, tu dois être fatiguée.

Je soupire.

- J'ai vraiment l'impression que tu me prends pour une fillette des fois!

Un sourire en coin apparait sur mes lèvres. J'avais dormi toute la journée et je venais à peine de me réveillée. Bien sur que je n'étais pas fatiguée! Mais je ne savais pas s'il voulait se débarasser de moi ou quelque chose dans le genre. N'en ayant aucune idée, je décide de me basé sur cette hypothèse.

- Non, je ne suis pas du tout fatiguée!

Je prends une pause de quelques secondes, puis continu ma phrase.

-Mais j'ai bien envie de voler le reste de la nuit, et je doute que tu puisses me suivre malgré tes supers capacités!

J'éclate une fois de plus de rire. Vraiment, je passais de la rage à la joie assez rapidemment... C'était assez inquiétant! Je m'étire, faisant craqué mon dos. Je grimace. Ma chute de tout à l'heure n'avait vraiment pas fait du bien! Mais bon. Ce n'est certainement pas ça qui va m'empêcher de voler, bien sur! Je ferme les yeux et fait apparaitre mes ailes. La douleur atroce de la métamorphose ne parait aucunement sur mon visage grâce à mon entrainement. Je repense à cette nuit, assez étrange je dois dire. Je ne pensais jamais rencontrer Eiichi, encore moins me confesser! Une plume atterit sur mon nez et j'ouvre les yeux. Souriante, je souffle pour l'oter de là.

Mon regard marron se repose sur le jeune homme en avant de moi. Tant de question me titillait l'esprit... quel était son réel pouvoir? Quel était son passé? Qui était-il? Im possible d'y répondre. Et ça ne me tentait aucunement de fouiner dans sa vie. J'avais trop peur que quelqu'un me rende la pareille... et pour quelqu'un que je venais de rencontrer, j'en connaissais déjà beaucoup sur lui. Malgré tout, je voulais avoir les réponses à mes questions...

-Un jour je découvrirai...

J'avais murmuré cette phrase, et même si je savais qu'il m'avait entendue, il y avait peu de chance qu'il aie pu en comprendre le sens! Je lui fais un clin d'oeil et m'élève un peu dans les airs, mes pieds ne touchant plus le sol.

-Merci pour ce soir, c'était assez amusant je dois dire! On se reverra bientôt...

J'avais dit la dernière phrase en souriant. Il était sûr que je le reverrais! Il n'était pas près de m'échapper celui-là! Je prend encore un peu d'altitude, puis me stoppe.

-Ah! J'allais presque oublier...

Je redescend, ébourriffe les cheveux d'Eiichi, puis repars dans un battement d'aile en riant. Je tourbillone pendant le temps de l'ascension, et ne m'arrête qu'après avoir dépasser les nuages. Toute mouillée, j'observe la lune en repensant à cette soirée.

Elle ébouriffa une fois encore les cheveux d'Eiichi, mais là ce n'était pas le meilleurs moment. Le geste brusque devant le visage d'Eiichi n'avait eu que pour conséquence de lui donner envi de la mordre. Il se contrôla malgré tout mais ses yeux avaient suivit ,sans pouvoir décrocher, les mouvement du bras d'Ayame.
Ceci étant fait, il passa sa main gauche sur la tête pour se recoiffer à la va vite.

- Bon et bien sur ce bonne balade.

Elle s'envola peu de temps après la phrase d'Eiichi, qui à son tour s'éclipsa aussi rapidement que furtivement. S'engouffrant dans l'obscurité il partit en direction de la ville. Comme d'habitude, il se faufilerait dans une rue sombre attendant patiemment une proie potentielle. Essayant tant bien que mal de tenir sa promesse faite à Sérénité et à lui même.

*Tu vois... à force de te retenir, tu as de plus en plus faim.*
*Ferme la.*
*Eh bien eh bien... Il suffit que je parle un peu pour que tu me demandes de me taire. Il n'y a plus personnes de toutes façon, donc je pense en avoir le droit...Ça valait même pas le coup que je me taise, t'as bien remarquer qu'elle n'était pas télépathe.*
*Et alors ? Je préfère pas prendre le risque voila tout.*
*Parano'.*
*...*

[HRP: Fin relativement courte désolé ^^.]